Des élections pour le Parlement ottoman ont eu lieu en , , , 1912 et octobre-. Pour les quatre premières, des députés ont été élus dans les vilayets correspondant au territoire actuel de la Syrie, parmi lesquels le futur premier ministre syrien Farès al-Khoury (1877-1962), député chrétien de Damas en 1908.
Des élections parlementaires démocratiques se sont tenues en 1943 et le sous le système de sièges réservés pour les différentes communautés religieuses[1],[2],[3].
Des élections parlementaires démocratiques se sont tenues en septembre 1954 et en mai 1957 (élections partielles).
Résultats des élections de 1954: sur 142 députés, Parti populaire 30, Baas 22, Parti national 19, Parti populaire syrien 2, Parti socialiste coopératif 2, Mouvement de libération arabe 2, Parti communiste syrien 1, indépendants 64[2].
Des élections parlementaires démocratiques se sont tenues le
Après le coup d'État de 1963, le Baas est devenu parti unique en Syrie. Toutefois, des petits partis ont été autorisés à partir de 1972 à condition qu'ils reconnaissent la prédominance du Baas et qu'ils se regroupent sous sa houlette au sein du Front national progressiste, sur les modèles est-allemand et polonais de l'époque. Des élections parlementaires aux résultats connus d'avance (le FNP dispose de 167 sièges garantis sur 250, dont 135 pour le Baas) ont été organisées en 1973, 1977, 1981, 1986, 1990, 1994, 1998 et 2003.
Le , sur 250 sièges, le FNP en a obtenu 167 dont 135 pour le Baas et 32 pour les autres partis: 8 pour le Parti communiste syrien, 7 pour l'Union socialiste arabe, 7 pour le Parti d'unité socialiste, 6 pour le Mouvement socialiste arabe, 4 pour le Parti socialiste unioniste démocratique; 83 indépendants ont par ailleurs été élus[4].
Le ces élections ont à nouveau amené au Conseil du peuple, le parlement syrien, 167 députés du FNP, dont 135 baassistes et 32 représentants des 7 autres partis du FNP, plus 83 "sans-partis", sur un total de 250 députés.
Les dernières élections législatives ont eu lieu le .
L'élection présidentielle du , organisée pendant la guerre civile, est régie par le nouveau Code électoral. Pour être candidat, il faut
Elle oppose trois candidats (sur 24 candidats déclarés, les autres n'ayant pas été validées) : Maher el-Hajjar (communiste, sunnite), Hassan el-Nouri (libéral, sunnite), Bachar el-Assad (baassiste, alaouite). Outre Assad, les 2 autres candidats sont considérés comme de parfaits inconnus ayant surtout servi de faire-valoir au président en place[5],[6] Elles ne sont pas reconnues par les 11 États membres du groupe de Londres (anciennement dénommé "Amis de la Syrie") et sont dénoncées par les opposants. Le nouveau code électoral accorde à chaque candidat plusieurs heures de propagande électorale et leur donne les moyens financiers pour tenir des meetings et apposer des affiches. En outre, il précise qu'en situation de guerre, les candidats ont droit à une sécurité rapprochée, s'ils le demandent.