Surnom | Manu Samoa |
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Entrée au Board | 1988 |
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Sélectionneur | Seilala Mapusua |
Capitaine | Michael Alaalatoa |
Record de sélections | Brian Lima (65) |
Record de points | Tusi Pisi (245) |
Record d’essais | Brian Lima (29) |
Coupe du monde | |
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· Participations | 9/10 |
· Meilleur résultat | Quart-de-finaliste (1991, 1995) |
L’équipe des Samoa de rugby à XV rassemble les meilleurs joueurs des îles Samoa. Elle est appelée Manu Samoa, d'après le nom d’un ancien chef samoan. Les Samoans jouent en maillot bleu, short blanc, bas bleu. Avant chaque rencontre, ils pratiquent une danse samoane appelée Siva tau (leur haka).
Depuis 2021, l'emblème de l'équipe est la fleur de teuila, symbole national samoan[1].
Le rugby à XV est pratiqué dans 120 clubs par environ 5 000 joueurs adultes et 10 000 juniors, alors que la population n'est que de 175 000 habitants.
Les îles Samoa ont fourni un grand nombre de très bons joueurs, bien que leur population soit peu nombreuse par rapport à celle des autres grandes nations de rugby. De nombreux joueurs se sont expatriés pour faire une carrière professionnelle, certains ont alors choisi de jouer pour l'équipe nationale de leur pays d'accueil. L'équipe des Samoa a ainsi perdu la possibilité de faire jouer plusieurs joueurs talentueux. Elle a aussi eu des difficultés pour se préparer avant les grandes compétitions. Malgré ces difficultés, les Samoa sont déjà parvenues deux fois en quart de finale de la Coupe du monde de rugby.
Au 24 septembre 2023, les Samoa sont onzième au classement mondial de World Rugby.
Le rugby à XV est introduit aux Samoa en 1920 et la fédération samoane de rugby est créée en 1924.
L'équipe des Samoa joue son premier match international contre l'équipe des Fidji le , l'équipe Samoane perd 0 à 6. Elle gagne, en revanche, le match retour sur le score de 9 à 3.
L'équipe des îles Samoa effectue ses premiers matches à l'extérieur en 1954, chez ses voisins des Fidji et des Tonga. Vingt ans plus tard l'équipe fait sa première tournée en Nouvelle-Zélande, remportant un des huit matches joués.
Le premier tournoi annuel du Tri-nations du Pacifique est organisé en 1982 entre les équipes des îles Samoa, Tonga et Fidji. C'est l'équipe des Samoa qui en remporte la première édition.
L'équipe du pays de Galles est la première équipe européenne à jouer contre les Samoa, mais les Samoans restent alors isolés et ne sont pas invités à la première Coupe du monde de rugby en 1987.
Pour sa première participation à la Coupe du monde en 1991, les îles Samoa font sensation en se qualifiant pour les quarts de finale, après avoir battu le pays de Galles et l'Argentine.
Les Samoa remportent le tournoi de Hong Kong de rugby à VII en 1993. L'équipe réussit à nouveau à se qualifier pour un quart de finale de la Coupe du monde de rugby 1995 après avoir battu l'Argentine et l'Italie. Les Samoans sont alors éliminés par les futurs champions du monde, les Springboks par 14 à 42.
Avec l'avènement du professionnalisme en 1995, c'est la Manu Samoa Rugby Limited qui prend en charge l'équipe nationale samoane.
Lors de la Coupe du monde de rugby 1999, l'équipe des Samoa finit deuxième de sa poule ; elle est éliminée par celle d'Écosse en match de barrage.
Les Samoa participent à la Coupe du monde de rugby 2003, finissant troisièmes de leur poule au premier tour. Leur jeu dynamique fait douter l'équipe d'Angleterre, la favorite du tournoi, qui finit pourtant par s'imposer avec difficulté et sans gloire. Un litige oppose alors les deux équipes, les Samoa revendiquant la victoire pour faute grave et preuve vidéo à l'appui. Il fut justifié par la commission que le XV de la rose a joué une partie du match à seize joueurs[réf. nécessaire]. Pourtant, la victoire revient aux Anglais.
Bryan Williams est le premier Samoan qui choisit de défendre les couleurs de la Nouvelle-Zélande, il met ensuite son expérience au profit des Samoa en étant entraîneur de l'équipe nationale qui fait un très bon parcours en 1991. De nombreux joueurs d'origine samoane suivront l'exemple de Williams en poursuivant leur carrière en Nouvelle-Zélande, le plus célèbre étant Tana Umaga. Lors de test matches disputés en 2005, les All Blacks comptaient de nombreux joueurs samoans, jusqu'à neuf lors d'un match contre l'Écosse[réf. nécessaire].
Malgré l’hémorragie de talents vers l'étranger, les îles Samoa essaient de préparer une équipe compétitive pour disputer la Coupe du monde de rugby 2007, sous la conduite d'un nouvel entraîneur, Michael Jones, qui est à la fois Samoan et ancien All Black.
Lors de la Coupe du monde 2007, les Samoans perdent les trois premières matches contre les Anglais (59-7), les Sud-Africains (44-22) et les Tongiens (19-15) mais ils sauvent l'honneur en s'imposant difficilement face aux Américains sur le score de 25 à 21.
En , les Samoans prennent part à la tournée d'automne. Ils effectuent tout d'abord un premier match au Japon où ils l'emportent sur le score de 13 à 10. Ils se déplacent ensuite en Irlande, et sont défaits de peu (20-10). Ils affrontent ensuite les Anglais pour une autre défaite (21-13). Enfin ils rencontrent les Écossais et frôlent l'exploit du match nul, mais l'arbitre accorde une pénalité aux Écossais dans le temps additionnel. Cette tournée est très positive, grâce à un groupe composé majoritairement de joueurs évoluant en Europe (Gavin Williams, Ti'i Paulo, Tasesa Lavea, Daniel Leo, Iosefa Tekori, Census Johnston, Filipo Levi, Alesana Tuilagi, David Lemi, George Stowers, Manaia Salavea, Junior Poluleuligaga, Uale Mai, Seilala Mapusua, Sakaria Taulafo, Sailosi Tagicakibau, Paul Williams…) et à ceux évoluant avec les équipes du super 15 en Australie, en Nouvelle-Zélande ou bien encore en Afrique du Sud.
Le , les Samoa battent, à la surprise générale, l'Australie, pour la première fois en cinq déplacements. Au ANZ Stadium de Sydney, ils gagnent par 32 à 23 et en inscrivant quatre essais contre deux à leurs adversaires[2]. Cette victoire est historique[3] car c'est la première fois que les Samoa gagnent contre une des meilleures nations.
L'équipe samoane de la Coupe du monde 2011 semble être un peu meilleure que celle de 2007 ; malgré l'élimination et la troisième place, les victoires assez faciles face aux Fidjiens (27-7) et face aux Namibiens (49-12) ainsi que les défaites serrées contre les Gallois (17-10) et les Sud-Africains (13-5) montrent une amélioration en Coupe du monde.
Fin 2012, les Samoa battent les Gallois (26-19) lors de leur tournée en Europe et les Canadiens (42-12) à l'International Rugby Series mais ils perdent contre les Français (14-22). L'équipe samoane termine septième au classement de l'IRB, devenant ainsi la première nation de deuxième division à être classée dans le top 8.
Au cours de la Coupe du monde de rugby à XV 2015 où ils concourent dans la poule B, les Samoa remportent la victoire contre les États-Unis (25-16), puis échouent largement contre l'Afrique du Sud (6-46) et le Japon (5-26). Leur dernier match contre l'Écosse est très disputé : les Samoa mènent au score à la mi-temps (26-23) et s'inclinent sur le fil à la fin du match (33-36) malgré quatre essais inscrits et un arbitrage discuté[4]. Avec six points au classement, ils terminent quatrièmes de leur poule, et n'accèdent donc ni aux quarts de finale, ni à la qualification automatique pour le mondial suivant.
Édition | Bilan | Article détaillé |
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1987 | non invité | — |
1991 | 1/4 finaliste | Samoa à la Coupe du monde 1991 |
1995 | 1/4 finaliste | Samoa à la Coupe du monde 1995 |
1999 | barragiste (1/8 finaliste) | Samoa à la Coupe du monde 1999 |
2003 | 3e de poule | Samoa à la Coupe du monde 2003 |
2007 | 3e de poule | Samoa à la Coupe du monde 2007 |
2011 | 3e de poule | Samoa à la Coupe du monde 2011 |
2015 | 4e de poule | Samoa à la Coupe du monde 2015 |
2019 | 4e de poule | Samoa à la Coupe du monde 2019 |
2023 | Samoa à la Coupe du monde 2023 |
Le Tri-nations du Pacifique fut une compétition mise en place entre les Samoa, les Tonga et les Fidji entre 1982 et 2005. Les Samoa la remportèrent unilatéralement à dix reprises : 1982, 1990, 1991, 1992, 1993 1997, 1999, 2000, 2001 et 2005.
En Coupe des nations du Pacifique, mise en place à partir de 2006, les Samoa inscrivent leur nom au palmarès à quatre reprises lors des éditions 2010, 2012, 2014 (partagée) et 2022.
Liste des 32 joueurs sélectionnés par Seilala Mapusua en pour disputer la Coupe du monde 2023, un joueur sera appelé en plus par la suite[5].
Le , James Lay est le dernier joueur convoqué[6]. Le , Ray Niuia est convoqué pour remplacer Luteru Tolai, blessé pour le reste de la compétition[7].
Les sélections et points sont à jour au .
Nom | Naissance | Sélections (points marqués) |
Club | Année de 1re sélection |
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Pilier | ||||
Michael Alaalatoa | 19 (0) | Leinster Rugby | 2019 | |
Paul Alo-Emile | 25 (0) | Stade français | 2017 | |
Charlie Faumuina | 4 (0) | Stade toulousain | 2023 | |
James Lay | 16 (0) | Blues | 2017 | |
Jordan Lay | 29 (0) | Blues | 2017 | |
Talonneur | ||||
Seilala Lam | 30 (20) | USA Perpignan | 2016 | |
Sama Malolo | 9 (20) | San Diego Legion | 2023 | |
Ray Niuia | 15 (20) | Moana Pasifika | 2022 | |
Deuxième ligne | ||||
Brian Alainu'uese | 8 (0) | RC Toulon | 2022 | |
Theo McFarland | 15 (10) | Saracens | 2021 | |
Sam Slade | 8 (0) | Moana Pasifika | 2021 | |
Chris Vui | 30 (5) | Bristol Bears | 2016 | |
Troisième ligne | ||||
So'otala Fa'aso'o | 1 (0) | USA Perpignan | 2023 | |
Miracle Fai'ilagi | 4 (5) | Moana Pasifika | 2023 | |
Fritz Lee | 12 (10) | ASM Clermont | 2022 | |
Steven Luatua | 7 (0) | Bristol Bears | 2023 | |
Alamanda Motuga | 7 (10) | Moana Pasifika | 2019 | |
Taleni Seu | 9 (5) | Toyota Industries Shuttles | 2022 | |
Jordan Taufua | 9 (0) | Lyon OU | 2022 |
Nom | Naissance | Sélections (points marqués) |
Club | Année de 1e sélection |
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Demi de mêlée | ||||
Ere Enari | 10 (5) | Moana Pasifika | 2022 | |
Melani Matavao | 17 (40) | Marist St. Joseph's | 2017 | |
Jonathan Taumateine | 16 (20) | Moana Pasifika | 2021 | |
Demi d'ouverture | ||||
Christian Lealiifano | 7 (41) | Moana Pasifika | 2023 | |
Lima Sopoaga | 3 (17) | Shimizu Koto Blue Sharks | - | |
Centre | ||||
Tumua Manu | 11 (25) | Section paloise | 2022 | |
Duncan Paia'aua | 12 (38) | RC Toulon | 2022 | |
UJ Seuteni | 14 (21) | Stade rochelais | 2019 | |
Ailier | ||||
Nigel Ah Wong | 14 (25) | Sans club | 2022 | |
Ed Fidow | 21 (60) | Rugby New York | 2018 | |
Neria Fomai | 9 (0) | Moana Pasifika | 2021 | |
Ben Lam | 2 (0) | Montpellier HR | - | |
Arrière | ||||
D'Angelo Leuila | 26 (84) | Moana Pasifika | 2016 | |
Danny Toala | 14 (12) | Moana Pasifika | 2022 |
En gras, joueurs encore en activité
Rang | Joueur | Activité | Nombre de sélections |
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1 | Brian Lima | 1991-2007 | 65 |
2 | To'o Vaega | 1986-2001 | 61 |
3 | Semo Sititi | 1999-2009 | 59 |
4 | Census Johnston | 2005-2017 | 57 |
5 | David Lemi | 2004-2017 | 54 |
6 | Sakaria Taulafo | 2009-2016 | 44 |
Jack Lam | 2013- | ||
8 | Opeta Palepoi | 1998-2005 | 43 |
9 | Ofisa Treviranus | 2009-2018 | 42 |
Tusi Pisi | 2011-2019 |
En gras, les joueurs encore en activité
Rang | Joueur | Activité | Points marqués |
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1 | Tusi Pisi | 2011-2019 | 245 |
2 | Earl Va'a | 1996-2003 | 174 |
3 | Silao Leaega | 1997-2002 | 145 |
4 | Brian Lima | 1991-2007 | 140 |
5 | Darren Kellett | 1993-1995 | 137 |
6 | Roger Warren | 2004-2008 | 119 |
7 | Gavin Williams | 2007-2010 | 106 |
8 | Tanner Vili | 1999-2006 | 99 |
9 | Alesana Tuilagi | 2002-2015 | 90 |
10 | Andrew Aiolupo | 1983-1994 | 89 |
En gras, joueurs encore en activité
Rang | Joueur | Activité | Essais marqués |
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1 | Brian Lima | 1991-2007 | 29 |
2 | Alesana Tuilagi | 2002-2015 | 18 |
3 | Semo Sititi | 1999-2009 | 17 |
4 | Afato So'oalo | 1996-2001 | 16 |
5 | Lome Fa'atau | 2000-2007 | 14 |
To'o Vaega | 1986-2001 | ||
7 | David Lemi | 2004-2017 | 13 |
8 | Ed Fidow | 2018- | 12 |
9 | George Leaupepe | 1995-2005 | 10 |
10 | Tupo Fa'amasino | 1988-996 | 9 |
Elvis Seveali'i | 2000-2007 | ||
Alapati Leiua | 2013-2019 |