15 Lacertae

15 Lacertae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 52m 02,03386s[1]
Déclinaison +43° 18′ 44,7019″[1]
Constellation Lézard
Magnitude apparente 4,91 à 5,00[2]

Localisation dans la constellation : Lézard

(Voir situation dans la constellation : Lézard)
Caractéristiques
Type spectral M0 III[3]
Indice U-B +1,94[4]
Indice B-V +1,56[4]
Indice R-I +0,72[4]
Variabilité LB[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −19,21 ± 0,20 km/s[5]
Mouvement propre μα = +109,428 mas/a[1]
μδ = +23,678 mas/a[1]
Parallaxe 9,301 2 ± 0,099 8 mas[1]
Distance 107,513 ± 1,520 pc (∼351 al)[6]
Magnitude absolue −0,04[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 37,30+0,61
−1,02
 R[8]
Gravité de surface (log g) 1,352[9]
Luminosité 294,5 ± 5,1 L[8]
Température 3 915+55
−32
 K[8]

Désignations

15 Lac, HD 216397, HIP 112917, HR 8699, BD+42°4521, SAO 52436, WDS J22520 +4319A[6]

15 Lacertae (en abrégé 15 Lac) est une étoile géante de cinquième magnitude de la constellation boréale du Lézard. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, elle est distante d'environ ∼ 351 a.l. (∼ 108 pc) de la Terre[1]. L'étoile se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −19 km/s[5]. Sa magnitude absolue est de −0,04[7]

15 Lacertae est une étoile géante rouge de type spectral M0 III[3]. L'hydrogène étant épuisé dans son noyau, l'étoile s'est refroidie et s'est dilatée jusqu'à ce que son rayon devienne 37 fois plus grand que le rayon solaire. Elle est environ 295 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 915 K[8]. C'est une étoile variable irrégulière à longue période de sous-type LB dont la magnitude apparente varie entre 4,91 et 5,00[2].

15 Lacertae possède plusieurs compagnons recensés dans les catalogues d'étoiles doubles. Le plus proche d'entre eux, désigné 15 Lac B, a été découvert par l'astronome américain Sherburne Wesley Burnham en 1888. Il s'agit d'une étoile de magnitude 11,9 qui est située à une distance angulaire de 23,6 secondes d'arc et à un angle de position de 159° de l'étoile primaire en 2014[10]. Bien que les deux étoiles aient pu être considérées comme étant physiquement liées, constituant une véritable binaire[11], les données astrométriques du satellite Gaia montrent que le compagnon est situé beaucoup plus loin[Combien ?] de la Terre que 15 Lacertae et qu'il ne partage pas son mouvement propre[12].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) « VSX : Detail for 15 Lac », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  3. a et b (en) H. A. Abt, « Visual multiples. VIII - 1000 MK types », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 59,‎ , p. 95–112 (DOI 10.1086/191064 Accès libre, Bibcode 1985ApJS...59...95A)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  6. a et b (en) * 15 Lac -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) Supriyo Ghosh et al., « Spectral calibration of K-M giants from medium-resolution near-infrared HK-band spectra », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 484, no 4,‎ , p. 4619–4634 (DOI 10.1093/mnras/stz299 Accès libre, Bibcode 2019MNRAS.484.4619G, arXiv 1901.09170)
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.

Liens externes

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