1re Armée canadienne | |
Emblème de la 1re Armée canadienne | |
Création | 1942 |
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Dissolution | 1945 |
Pays | Canada |
Allégeance | Alliés de la Seconde Guerre mondiale |
Branche | Armée de terre canadienne |
Effectif | 105 000 à environ 175 000 |
Fait partie de | 21e Groupe d’armées britannique |
Composée de | 1er Corps canadien 2e Corps canadien 1er Corps britannique |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Opération Overlord Bataille de Normandie Bataille de Caen Opération Spring Poche de falaise Bataille de l'Escaut |
Commandant historique | Andrew McNaughton Harry Crerar |
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La 1re Armée canadienne[1] fut le commandement des opérations canadiennes en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale.
L'armée a été formée au début de 1942 en vue de remplacer le Corps canadien. Les Forces armées canadiennes au Royaume-Uni, qui s'accroissaient sans cesse, ont entraîné la création de deux corps d'armée. À la fin de 1943, les formations canadiennes au Royaume-Uni se composaient de trois divisions d'infanterie, deux divisions blindées et deux brigades blindées indépendantes. Le premier commandant a été le général Andrew « Andy » McNaughton. Il est remplacé, en 1944, par le général Henry Duncan Graham « Harry » Crerar. Au cours de la Première Guerre mondiale, les deux généraux étaient des officiers d'artillerie de haut rang dans le Corps canadien.
La 1re Armée canadienne était de caractère international. Sous son commandement, on avait le 2e Corps canadien qui comprenait les formations énumérées dans le paragraphe ci-dessus. On comptait également d'autres formations, dont le 1er corps britannique, la 1re division blindée polonaise ainsi qu'à divers moments la division Timberwolf, la brigade Piron, la brigade d'infanterie motorisée royale des Pays-Bas et la 1re brigade blindée tchécoslovaque. Au cours de la dernière phase de la guerre dans le Nord-Ouest de l'Europe, la 1re Armée canadienne constituait la plus importante armée sous l'autorité d'un général canadien. Les effectifs atteignaient environ 105 000 à 175 000 soldats canadiens. Si l'on inclut les soldats d'autres pays, les chiffres approximatifs étaient de 200 000 à plus de 450 000.
En 1942, deux brigades de la 2e Division d'infanterie ont effectué le malheureux débarquement de Dieppe (opération Jubilee). À l'exception de cette opération, l'armée n'a pas combattu jusqu'en . En 1943, la 1re Division d'infanterie canadienne, la 1re Brigade blindée canadienne et la 5e Division blindée canadienne sont détachées de l'armée en vue de participer à la campagne d'Italie. Au début de 1944, la 3e Division d'infanterie canadienne et la 2e Brigade blindée ont également été séparées du 1er corps britannique afin de prendre part à la phase d'assaut du débarquement de Normandie. Le 2e Corps canadien a été opérationnel, en Normandie, au début du mois de juillet 1944 lorsque la 2e Division d'infanterie y mettait pied à terre. Le quartier général de la 1re Armée canadienne n'a été établi qu'à la mi-juillet en Normandie. Il a été opérationnel le , tout juste avant l'arrivée de la 4e division blindée canadienne sur le continent.
L'armée a été mise à contribution lors de la bataille de Normandie en menant des opérations à Falaise (opération Totalize, opération Tractable) et en participant à la fermeture de la poche de Falaise. Après avoir atteint la Seine, l'objectif de la première phase de l'opération Overlord, l'armée se déplace le long de la côte vers la Belgique avec la 2e Division d'infanterie, qui avait participé au catastrophique débarquement de Dieppe en avant de libérer la ville au début de . La bataille de l'Escaut en octobre et novembre permet l'ouverture du port d'Anvers pour l'approvisionnement des alliés.
La 1re Armée canadienne a tenu une ligne statique le long du fleuve de Meuse à partir de décembre jusqu'en février. Puis, elle lance l'opération Veritable au début du mois de février et réussit à percer la ligne Siegfried pour atteindre les rives de la Rhin au début du mois de mars.
Dans les dernières semaines de la guerre en Europe, la 1re Armée canadienne défait les forces allemandes des Pays-Bas. À ce moment-là, la 1re Division, la 5e Division blindée et la 1re Brigade blindée étaient réintégrées dans l'armée au cours de l'opération Goldflake (en) et, pour la première fois, le 1er Corps canadien et le 2e Corps canadien combattent sous le même commandement.