1er mai : les États-Unis commencent officiellement à retirer leurs troupes d'Afghanistan pour marquer la phase finale et mettre fin à leur plus longue guerre. En outre, l'OTAN a également commencé à retirer ses troupes[1].
14 mai : un attentat est survenu lorsqu'une bombe a explosé, 12 personnes ont été tuées, dont un imam, et 15 autres ont été blessées l'intérieur d'une mosquée dans le district de Shakardara à la périphérie de Kaboul.
Nuit du 4 au 5 juillet : alors que les Talibans progressent dans la province du Badakhchan, prenant le contrôle total de 6 districts, les troupes du gouvernement afghan battent en retraite, dont 1037 soldats afghans qui fuient au Tadjikistan avec l'accord de ce pays ; puisque parmi les zones prises par les Talibans au Badakhchan se trouvent des portions de frontière dont le principal poste-frontière, le président tadjik Emomali Rakhmon a ordonné la "mobilisation de 20 000 réservistes pour renforcer la frontière"[2].
17 juillet : Silsila Alikhil, la fille de l'ambassadeur d'Afghanistan au Pakistan Najibullah Alikhil, est enlevée à Islamabad, dès le lendemain l'ambassadeur et plusieurs hauts-diplomates sont rappelés à Kaboul le temps que les ravisseurs soient arrêtés[3].
6 août : l'offensive des talibans se poursuit en Afghanistan avec la prise de Zarandj, première capitale provinciale à passer sous leur giron depuis le mois de mai.
20 août : une évaluation des Nations unies rapporte qu'en Afghanistan, les talibans effectuent des « visites ciblées de porte-à-porte » à la recherche d'opposants et de leurs familles ayant travaillé pour le bloc occidental[4].
15 octobre : une attentat-suicide fait au moins 41 morts lors de la prière dans une mosquée chiite de Kandahar. L'attaque est revendiquée par le groupe terroriste Etat islamique - Khorasan[5].