3 Ceti

3 Ceti
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 04m 30,118s[1]
Déclinaison −10° 30′ 34,28″[1]
Constellation Baleine
Magnitude apparente 4,953[2]

Localisation dans la constellation : Baleine

(Voir situation dans la constellation : Baleine)
Caractéristiques
Type spectral K3 Ib[3] ou K3 III[4]
Indice U-B +1,92[5]
Indice B-V +1,63[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −42,10 ± 0,33 km/s[6]
Mouvement propre μα = −6,85 mas/a[1]
μδ = −12,02 mas/a[1]
Parallaxe 1,56 ± 0,31 mas[1]
Distance ~2 100 al
(~600 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 9,0 ± 0,6 M[7]
Gravité de surface (log g) 0,90[8]
Luminosité 10 170 L (bolométrique)[2]
Température 4 152 K[8]
Métallicité [Fe/H] = +0,08[8]
Rotation 5,8 ± 1,0 km/s[9]
Âge 29,7 ± 3,6 × 106 a[7]

Désignations

3 Cet, HR 9103, HD 225212, HIP 355, BD-11°6194, FK5 2001, NSV 13, SAO 147066[10]

3 Ceti (en abrégé 3 Cet) est une étoile supergéante de la constellation équatoriale de la Baleine. Elle est visible à l'œil nu et sa magnitude apparente est de 4,95[2].

Environnement stellaire

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3 Ceti présente une parallaxe annuelle de 1,56 ± 0,31 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante approximativement de ∼ 2 100 a.l. (∼ 644 pc) de la Terre. L'étoile se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −42 km/s[6]. Elle possède une vitesse particulière élevée d'environ 61 km/s, ce qui en fait une étoile en fuite candidate[7].

3 Ceti est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon stellaire connu avec lequel elle serait physiquement associée[11].

Propriétés

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3 Ceti est une étoile supergéante rouge de type spectral K3 Ib[3], même si Houk et Swift (1999) l'ont classée comme une géante normale de type K3 III[4]. Elle montre une très faible variabilité, subissant des changements dans sa luminosité à une fréquence de 11,2 fois par jour et avec une amplitude de 0,0053 en magnitude[3].

L'étoile est âgée d'environ 30 millions d'années et elle est neuf fois plus massive que le Soleil[7]. Elle est 10 170 fois plus lumineuse que le Soleil[2] et sa température de surface est de 4 152 K[8].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) M.M. Hohle, R. Neuhäuser et B.F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  3. a b et c (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1,‎ , p. 45 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)
  4. a et b (en) N. Houk et C. Smith, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars, vol. 5, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  5. a et b (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. a b c et d (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  8. a b c et d (en) R. Earle Luck, « Parameters and Abundances in Luminous Stars », The Astronomical Journal, vol. 147, no 6,‎ , p. 137 (DOI 10.1088/0004-6256/147/6/137, Bibcode 2014AJ....147..137L)
  9. (en) J. R. De Medeiros et al., « A catalog of rotational and radial velocities for evolved stars. II. Ib supergiant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 395,‎ , p. 97–98 (DOI 10.1051/0004-6361:20021214, Bibcode 2002A&A...395...97D)
  10. (en) * 3 Cet -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe

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