470 | ||
470 à la Semaine de Kiel | ||
Symbole de classe | ||
Type | Monotype | |
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Gréement | bermudien | |
Histoire | ||
Architecte | André Cornu | |
Lancement | 1963 | |
Équipage | ||
Équipage | 2 (1 trapèze) | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 4,70 m | |
Maître-bau | 1,70 m | |
Tirant d'eau | 1,15 m | |
Déplacement | 120 kg | |
Voilure | Grand-voile : 8,75 m² Foc : 3,85 m² Spinnaker : 14 m² |
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Le 470 (ou « quat' sept ») est une classe de dériveur en double (à deux équipiers, homologué pour trois), dessinée en 1962 par l'architecte français André Cornu.
En 1963, le premier exemplaire du 470, construit par le chantier Jean Morin à Pessac (Gironde), est exposé au Salon nautique international de Paris.
L'accastillage et la construction évolueront notablement au cours des années. Rapidement très populaire, le 470 est construit par de nombreux chantiers dans une cinquantaine de pays.
Cette évolution ira de pair avec une sophistication croissante du bateau (accastillage et réglages parfois pléthoriques, recherche forcenée des coupes de voiles performantes dans le respect de la jauge).
Dans cette évolution les régatiers amateurs (notamment les couples auxquels André Cornu avait pensé en dessinant ce bateau prévu pour un poids d'équipage optimum de 120 à 140 kilos) abandonnèrent la série qui demandait à présent de trop gros sacrifices financiers et un entraînement acharné.
De nombreux exemplaires du 470 venus alors sur le marché de l'occasion firent cependant le bonheur des pratiquants de voile de loisir, sans autre prétention que la promenade ou la régate locale.
En 1976, il devient série olympique pour les hommes, et en 1988 pour les femmes. A partir de 2024, l'épreuve devient mixte avec un équipage paritaire.
Le 470 F 12445 ayant appartenu à Thierry Peponnet et avec lequel il fut champion olympique en 1988 avec Luc Pillot, est labellisé Bateau d'intérêt patrimonial le [1],[2] par la Fondation du patrimoine maritime et fluvial.