6 Lacertae

6 Lacertae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 30m 29,26069s[1]
Déclinaison +43° 07′ 24,1553″[1]
Constellation Lézard
Magnitude apparente 4,51[2]

Localisation dans la constellation : Lézard

(Voir situation dans la constellation : Lézard)
Caractéristiques
Type spectral B2 IV[3]
Indice U-B −0,74[2]
Indice B-V −0,09[2]
Indice R-I −0,11[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −8,7 ± 0,9 km/s[4]
Mouvement propre μα = −2,380 mas/a[1]
μδ = −5,541 mas/a[1]
Parallaxe 2,836 7 ± 0,133 6 mas[1]
Distance 352,5 ± 16,6 pc (∼1 150 al)[5]
Magnitude absolue −2,62[6]
Caractéristiques physiques
Masse 12,5 ± 0,6 M[7]
Rayon 6,9 R[8]
Gravité de surface (log g) 3,56[9]
Luminosité 34 590 L[10] (bolométrique)
Température 21 150 K[10]
Métallicité [Fe/H] = −0,04[9]
Rotation 70[11] km/s
Âge 15,7 ± 0,1 Ma[7]
Orbite
Compagnon 6 Lac B[12]
Excentricité (e) 0,30
Période (P) 880 j
Argument du périastre (ω) 190°
Époque du périastre (τ) 2 416 300 JJ
Demi-amplitude (K1) km/s

Désignations

6 Lac, HD 213420, HIP 111104, HR 8579, BD+42°4420, FK5 3800, SAO 52079[5]

6 Lacertae (en abrégé 6 Lac) est une étoile binaire de la constellation boréale du Lézard. Elle est visible à l'œil nu avec un magnitude apparente de 4,51[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est distant d'environ ∼ 1 150 a.l. (∼ 353 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −9 km/s[4], et il est suspecté d'appartenir à l'association OB Lacerta OB1[6].

6 Lacertae est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 880 jours et avec une excentricité de 0,3[12]. Sa composante visible est classée comme une sous-géante bleu-blanc de type spectral B2 IV[3]. L'étoile est âgée d'environ 16 millions d'années et elle est 12,5 fois plus massive que le Soleil[7]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 70 km/s[11]. Son rayon est environ sept fois plus grand que le rayon solaire[8], elle a une luminosité bolométrique qui vaut 34 590 fois celle du Soleil et sa température de surface est de 21 150 K[10].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Janet Rountree Lesh, « The Kinematics of the Gould Belt: an Expanding Group? », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 17,‎ , p. 371 (DOI 10.1086/190179 Accès libre, Bibcode 1968ApJS...17..371L)
  4. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. a et b (en) * 6 Lac -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a et b (en) Nadia Kaltcheva, « Lacerta OB1 Revisited », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 121, no 884,‎ , p. 1045–1053 (DOI 10.1086/606037 Accès libre, Bibcode 2009PASP..121.1045K)
  7. a b et c (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  8. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  9. a et b (en) Douglas R. Gies et David L. Lambert, « Carbon, Nitrogen, and Oxygen Abundances in Early B-Type Stars », The Astrophysical Journal, vol. 387,‎ , p. 673 (DOI 10.1086/171116 Accès libre, Bibcode 1992ApJ...387..673G)
  10. a b et c (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  11. a et b (en) Stephen E. Strom, Sidney C. Wolff et David H. A. Dror, « B Star Rotational Velocities in h and χ Persei: A Probe of Initial Conditions during the Star Formation Epoch? », The Astronomical Journal, vol. 129, no 2,‎ , p. 809–828 (DOI 10.1086/426748, Bibcode 2005AJ....129..809S, arXiv astro-ph/0410337)
  12. a et b (en) Wallace R. Beardsley, « The Radial Velocities of 129 Stars in the Years 1906 to 1917 », Publications of the Allegheny Observatory of the University of Pittsburgh, vol. 7,‎ , p. 91–263 (Bibcode 1969PAllO...8...91B)

Liens externes

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