9 Lacertae

9 Lacertae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 37m 22,41792s[1]
Déclinaison +51° 32′ 42,4357″[1]
Constellation Lézard
Magnitude apparente 4,63[2]

Localisation dans la constellation : Lézard

(Voir situation dans la constellation : Lézard)
Caractéristiques
Type spectral A9VkA7mA6[3]
Indice U-B +0,10[2]
Indice B-V +0,24[2]
Indice R-I +0,14[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +11,22 ± 0,20 km/s[1]
Mouvement propre μα = −52,606 mas/a[1]
μδ = −103,664 mas/a[1]
Parallaxe 18,678 3 ± 0,151 9 mas[1]
Distance 53,538 ± 0,435 pc (∼175 al)[4]
Magnitude absolue +1,03[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,59 M[6]
Rayon 2,1 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,77 ± 0,14[6]
Luminosité 34,6+0,9
−1,0
 L[8]
Température 7 614 ± 259 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,20[9]
Rotation 105 km/s[8]
Âge 513 Ma[6]

Désignations

9 Lac, HD 214454, HIP 111674, HR 8613, BD+50°3770, SAO 34628, WDS J22374 +5133[4]

9 Lacertae (en abrégé 9 Lac) est une étoile de la constellation boréale du Lézard. Elle est visible à l'œil nu avec un magnitude apparente de 4,63[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ 53,5 pc (∼174 al) de la Terre[1]. Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +11 km/s[1].

9 Lacertae est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A9VkA7mA6[3]. Cette notation complexe indique qu'il s'agit d'une étoile chimiquement particulière de type Am et que dans son spectre, la raie K du calcium est celle d'une étoile de type A7, que les raies de l'hydrogène de la série de Balmer sont celles d'une étoile de type A7, et que les raies métalliques sont celles d'une étoile de type A6.

L'étoile est estimée être 1,6 fois plus massive que le Soleil et être âgée de 513 millions d'années[6]. Elle tourne sur elle-même rapidement à une vitesse de rotation projetée de 105 km/s[8]. Le rayon de l'étoile est 2,1 fois plus grand que le rayon solaire[7], elle est autour de 34,6 fois plus lumineuse que le Soleil[8] et sa température de surface est de 7 614 K[6].

9 Lacertae possède deux compagnons connus. Le plus proche, désigné 9 Lac B, est une étoile de magnitude 9,77 située à une distance angulaire de 14,8 secondes d'arc de l'étoile primaire en 2016, ce qui correspond à une séparation projetée de 776 ua. Le second, 9 Lac C est nettement plus lointain. Il s'agit d'une étoile de magnitude 10,98 située à une distance angulaire de 831,3 secondes d'arc (soit 13,86 minutes d'arc) de 9 Lac A en 2003 ; il a été identifié par astrométrie[10],[11].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h .
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) R. O. Gray, M. G. Napier et L. I. Winkler, « The Physical Basis of Luminosity Classification in the Late A-, F-, and Early G-Type Stars. I. Precise Spectral Types for 372 Stars », The Astronomical Journal, vol. 121, no 4,‎ , p. 2148-2158 (DOI 10.1086/319956, Bibcode 2001AJ....121.2148G)
  4. a et b (en) * 9 Lac -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c d e et f (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  7. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  8. a b c et d (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  9. (en) D. Erspamer et P. North, « Automated spectroscopic abundances of A and F-type stars using echelle spectrographs. II. Abundances of 140 A-F stars from ELODIE », Astronomy & Astrophysics, vol. 398, no 3,‎ , p. 1121–1135 (DOI 10.1051/0004-6361:20021711, Bibcode 2003A&A...398.1121E, arXiv astro-ph/0210065)
  10. (en) R. J. De Rosa et al., « The VAST Survey - III. The multiplicity of A-type stars within 75 pc », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 2,‎ , p. 1216 (DOI 10.1093/mnras/stt1932, Bibcode 2014MNRAS.437.1216D, arXiv 1311.7141, lire en ligne)
  11. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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