A Bootis

A Bootis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 17m 59,81841s[1]
Déclinaison +35° 30′ 34,2459″[1]
Constellation Bouvier
Magnitude apparente +4,796[2]

Localisation dans la constellation : Bouvier

(Voir situation dans la constellation : Bouvier)
Caractéristiques
Type spectral K0III[3]
Indice U-B +0,92[4]
Indice B-V +1,06[4]
Indice R-I +0,53[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −21,6 ± 0,3 km/s[5]
Mouvement propre μα = +4,872 mas/a[1]
μδ = +12,787 mas/a[1]
Parallaxe 13,907 7 ± 0,173 4 mas[1]
Distance 71,902 6 ± 0,896 5 pc (∼235 al)[1]
Magnitude absolue +0,53[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,2 ± 0,3 M (A)
0,98 ± 0,08 (B) M[7]
Rayon 13 R[1]
Gravité de surface (log g) 2,25[8]
Luminosité 76 L[1]
Température 4 730 K[7]
Métallicité −0,03 [Fe/H][8]
Composants stellaires
Composants stellaires A Bootis A, A Bootis B[9]
Orbite
Demi-grand axe (a) 2,3 mas
Excentricité (e) 0,570
Période (P) 212,085 j
Inclinaison (i) 83,5°
Argument du périastre (ω) 224,9°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 195,2°
Époque du périastre (τ) 2 440 286,002 JJ

Désignations

A Boo, HR 5361, HD 125351, HIP 69879, BD+36°2468, FK5 1370, SAO 64053[10]

A Bootis (A Boo) est une étoile binaire[11] de la constellation boréale du Bouvier. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,80[2]. Le système est situé à ∼ 235 a.l. (∼ 72,1 pc) de la Terre[1] et il se rapproche du système solaire avec une vitesse radiale de −22 km/s[5].

A Bootis est une étoile binaire spectroscopique à raies simples[9], dont la composante secondaire est mise en évidence par le déplacement par effet Doppler des raies spectrales de l'étoile primaire. Les deux étoiles orbitent selon une période de 212 jours et avec une excentricité importante de 0,57. Leur demi-grand axe est de 2,3 millisecondes d'arc[9]. L'inclinaison du système est proche de 90° et si c'est le cas il pourrait montrer de légères éclipses d'une amplitude de 9 millimagnitudes et d'une durée de 3,7 jours[7]. Les données photométriques d'Hipparcos mettent en évidence une légère variabilité de 17 millimagnitudes, mais ces variations ne possèdent pas de périodicité et par conséquent elles ne sont pas cohérentes avec l'hypothèse d'une éclipse[7].

La composante visible du système est une étoile géante rouge de type spectral K0III[3]. Elle ferait environ 2,2 fois la masse du Soleil[7], et son rayon est 13 fois plus grand que celui le Soleil[1]. Elle est 76 fois plus lumineuse que le Soleil[1] et elle présente une température effective de 4 730 K[7]. Son compagnon, l'étoile secondaire du système, aurait une masse équivalente à 98% celle du Soleil[7].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j et k (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) Bright Star Catalogue, « HR 5361 », sur Alcyone
  5. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f et g (en) D. Pourbaix et H. M. J. Boffin, « Reprocessing the Hipparcos Intermediate Astrometric Data of spectroscopic binaries. II. Systems with a giant component », Astronomy & Astrophysics, vol. 398,‎ , p. 1163–1177 (DOI 10.1051/0004-6361:20021736, Bibcode 2003A&A...398.1163P, arXiv astro-ph/0211483)
  8. a et b (en) R. Earle Luck et Sharon L. Challener, « Chemical Abundances for Very Strong-Lined Giants », The Astronomical Journal, vol. 110,‎ , p. 2968 (DOI 10.1086/117741, Bibcode 1995AJ....110.2968L)
  9. a b et c (en) Shulin Ren et Yanning Fu, « Hipparcos Photocentric Orbits of 72 Single-lined Spectroscopic Binaries », The Astronomical Journal, vol. 145, no 3,‎ (DOI 10.1088/0004-6256/145/3/81, Bibcode 2013AJ....145...81R)
  10. (en) * A Boo -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)

Liens externes

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