Type de traité | Cessez-le-feu |
---|---|
Langues | Français, Anglais, Serbe |
Signé |
9 juin 1999 Kumanovo, Macédoine du Nord |
---|---|
Effet | 10 juin 1999 |
RF Yougoslavie | Force de l'OTAN au Kosovo (KFOR) | |
---|---|---|
Parties | République de Serbie | |
Signataires | Svetozar Marjanović Obrad Stevanović |
Mike Jackson |
L'Accord militaire technique, également connu sous le nom d'accord de Kumanovo, signé entre la Force internationale de sécurité (KFOR) d'une part, et les gouvernements de la république fédérale de Yougoslavie et de la république de Serbie, d'autre part, est un accord conclu le 9 juin 1999 à Kumanovo, en Macédoine. Cet accord visait à mettre un terme à la guerre du Kosovo[1] et a établi de nouvelles relations entre la Yougoslavie et la Force du Kosovo, qui agirait pour remplacer les unités de l'armée yougoslave au Kosovo.
Les préparatifs de l’accord de Kumanovo ont été marqués par une série de négociations non seulement entre la Yougoslavie et la Serbie, mais également entre l’OTAN et la Russie. Malgré l'accord initial, par exemple, sur un calendrier de retrait des forces serbes au Kosovo, l'opération Allied Force de l'OTAN était toujours en cours, en attendant l'achèvement du retrait complet des troupes serbes[2].
Certaines sources citent le rôle joué par la Russie dans la résolution immédiate de l’accord. Il eut des rumeurs concernant une rencontre entre le ministre russe des Affaires étrangères Igor Ivanov et la secrétaire d'État américaine Madeleine Albright. Un premier accord a été conclu entre les deux parties, qui impliquait un engagement de la part de l'OTAN de cesser ses frappes aériennes et un accord pour supprimer un passage qu'elle souhaitait inclure dans l'accord de Kumanovo, en échange du soutien de la Russie à une prochaine résolution de l'ONU convenue par le Groupe des Huit[2]. Sans la participation russe, la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Kosovo n'aurait pas été approuvée et les frappes aériennes de l'OTAN se seraient poursuivies[2].
Les principales stipulations de l'accord ont été conçues pour permettre ce qui suit :
La présence de l'OTAN a été approuvée par la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a autorisé les États membres de l'ONU et les organisations internationales à maintenir une présence de sécurité internationale, comme la Force au Kosovo (KFOR)[3], dont le mandat est de durée indéterminée à moins que le Conseil de sécurité de l'ONU en décide autrement. La KFOR a été autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir le respect de l'accord[4].