L'Accord sur les marchés publics (AMP) ou Accord plurilatéral sur les marchés publics[1] est un accord international supervisé par l'OMC, visant à ouvrir les marchés publics aux entreprises des autres États signataires, sans discrimination, de manière transparente et ouverte.
L'accord sur les marchés publics a dans un premier temps été négocié dans l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avant qu'il ne soit transféré au GATT, à la suite de la volonté de certains pays en développement d'y participer[2]. La première mouture de cet accord est signée en 1979, avant d'entrer en application en 1981[3],[4].
Une première modification a lieu en 1986 pour élargir son champ d'application[5], cette modification est entrée en vigueur en 1988[4].
Il est renégocié en 1994 dans le cadre de la création de l'OMC. Cette version renégociée entre en vigueur le [1],[6]. Cette renégociation étend le périmètre de l'accord qui désormais inclut l'achat de services par les acteurs publics en plus des achats de biens[5]. En parallèle, la Corée du Sud intègre l'accord[5].
En , une nouvelle révision de cet accord est signée[3]. Le , elle entre en vigueur[7],[3]. Cette nouvelle révision porte essentiellement sur des points techniques sans élargir substantiellement la portée de l'accord[8].
Cet accord est signée par 45 États et 30 autres États sont liés à l'accord en tant d'observateurs. Parmi ces derniers 10 États ont commencé un processus d'adhésion à l'accord.