Achères-la-Forêt | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau | ||||
Maire Mandat |
Vanessa Piel 2023-2026 |
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Code postal | 77760 | ||||
Code commune | 77001 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Achèrois | ||||
Population municipale |
1 154 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 92 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 20′ 46″ nord, 2° 33′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 73 m Max. 126 m |
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Superficie | 12,60 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontainebleau | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Achères-la-Forêt (prononciation) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
En 2021, elle compte 1 154 habitants.
La commune d'Achères-la-Forêt se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], dans le parc naturel régional du Gâtinais français, en bordure sud de la forêt de Fontainebleau[2].
Elle se situe à 24,18 km par la route[Note 1] de Melun[3], préfecture du département et à 14,34 km de Fontainebleau[4], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de La Chapelle-la-Reine[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Ury (2,9 km), La Chapelle-la-Reine (3,0 km), Le Vaudoué (3,6 km), Noisy-sur-École (4,9 km), Boissy-aux-Cailles (5,4 km), Recloses (5,7 km), Villiers-sous-Grez (6,8 km), Larchant (7,2 km).
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais. L'altitude varie de 73 mètres, au nord-ouest de la commune au lieu-dit du Bois-de-la-Garenne ; à 130 mètres pour le point le plus haut, au nord-est au lieu-dit Cornebiche ; le centre du bourg se situant à environ 112 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène | non présent. | ||||||||||
Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].
La commune est traversée par un cours d'eau sans nom[9], non référencé par Sandre, et est baignée par l'étang du Marchais[10],[11].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 12 km à vol d'oiseau[14], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19],
Quatre autres espaces protégés sont présents dans la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[26]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[27].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Achères-la-Forêt comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[28], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[29], occupant le quart nord-ouest du territoire communal, et la « Platière de Meun » (28,88 ha)[30].
Au , Achères-la-Forêt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,8 %). La répartition détaillée est la suivante : terres arables (61,64 %), forêts (28,43 %), zones urbanisées (9,93 %)[34].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
61,68 ha | 4.90 % | 124,92 ha | 9.93 % | 63,24 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
801,80 ha | 63.75 % | 775,21 ha | 61.64 % | −26,59 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
394,20 ha | 31.34 % | 357,55 ha | 28.43 % | −36,65 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[35],[36],[37]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[38].
La commune compte 83 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[39] (source : le fichier Fantoir) dont Meun, Paris-Forêt.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 599 (dont 96,3 % de maisons et 2,6 % d’appartements).
Parmi ces logements, 77 % étaient des résidences principales, 19,5 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 89,7 % contre 7 % de locataires[40] et 3,3 % logés gratuitement.
Le nord-est du territoire de la commune est traversé par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par le diffuseur no 14 (Malesherbes) situé à 3,8 km au sud-est d'Achères-la-Forêt. Deux aires de service de cette autoroute sont situées à Achères-la-Forêt : l'aire Achères-La-Forêt dans le sens Paris – Lyon et l'aire Achères dans le sens Lyon – Paris.
Deux routes départementales relient Achères-la-Forêt aux communes voisines :
La commune est desservie par deux lignes d'autocars du réseau de bus Fontainebleau - Moret :
Le nom de la localité est attestée sous les formes Acheriæ vers 1132[41] et en 1137, Escheres en 1164, Parrochia Achiarum en 1173, de Acheriis en 1190[41], Achière-en-Beausse en 1276.
Du latin, adjectif féminin pluriel apiarias (villas) « (fermes) pourvues de ruches »[41].
Au Moyen Âge, le sucre était une denrée très rare, ruches et abeilles étaient donc d'une importance primordiale. Certaines régions de France avaient des lois punissant de mort le personnage détruisant volontairement une ruche.
La commune s'appelait Achères jusqu'en 1926. Achères-la-Forêt réunit deux villages, Achères au nord et Meun au sud, distants de quelques centaines de mètres. À Achères se trouve l'église, à Meun la mairie et l'école communale. Les lieux-dits Mont à Grillon, Vallée aux Châteaux, Bel Air... étaient des refuges pour le gibier que la capitainerie destinait aux chasses royales avant 1789.
Des sépultures antiques ont été découvertes en 1838, qui laissent à penser qu'il s'agit d'un cimetière gallo-romain. Achères était une prévôté ressortissant au bailliage de la Chapelle-la-Reine et se composait de deux groupes d'habitation Achères et Meun.
En 1173, Guillaume de Champagne, archevêque de Sens, fait don aux religieux de la Chapelle-la-Reine de la dîme d'un lieu nommé Meun. Par la suite, les gros décimateurs furent les religieux de l'abbaye du Jard, qui percevaient les dîmes et donnaient au curé ce que l'on appelait la portion congrue fixée à 300 livres.
Les seigneurs de leur côté levaient le droit de champart qui consistait à Achères dans la 18e gerbe de toute espèce de grains. Il existe un édit de 1458 interdisant sous peine d'amende et de prison, d'enlever les récoltes avant de prévenir le champarteur. Les habitants de La Chapelle-la-Reine, d'Achères et de Meun ont fait à la fin d'août 1789 une petite manifestation contre les percepteurs des droits de champart, et ont permis ainsi la fin de la perception des droits de champart et des dîmes dans la seigneurie d'Achères, de Meun et de La Chapelle-la-Reine.
Achères dépendait autrefois du Gâtinais français, bailliage de Nemours et élection de Milly-la-Forêt. 141 feux sont recensés en 1695, 300 communiants en 1770 et 754 habitants en 1840.
La seigneurie d'Achères fut possédée notamment par Aubert d'Achières (sous Henri Ier au XIe siècle), puis passa successivement aux maisons de Bouville, d'Ormoy, des Essarts d'Ambleville, et de Mornay. Le , la seigneurie d'Achères devient baronnie d'Achères par lettres patentes du roi de France, Louis XIII. En : par lettres patentes du roi de France, Louis XIV, la baronnie d'Achères est réunie à celle de La Chapelle-la-Reine avec le titre de marquisat. Jean-Pierre d'Argouges inaugure le titre. En 1782-1783 puis en 1811, des épidémies de dysenterie sont signalées. Une procession a lieu à Réau pour obtenir l'intercession de saint Roch pour la cessation de l'épidémie.
En 1814 et 1815, la localité eut à souffrir des invasions alliée en raison de l'installation de leur camp entre Melun et La Chapelle-la-Reine. Les soldats firent subir toutes sortes de violences aux habitants des communes. En 1832, un cas de choléra est signalé[42].
Lors de la guerre de 1870 et plus particulièrement pendant le siège de Paris, les Prussiens levèrent dans la commune une grosse contribution de guerre. Dans le village fut bâti un lotissement de 78 maisons destinées à loger le personnel du SHAPE à l'époque où cet organisme avait son siège à Fontainebleau. Ces maisons se distinguent par leur style « à l'américaine », entièrement de plain-pied. La numérotation des rues dans ce lotissement est également faite en fonction des usages américains (il n'y a pas de côté pair et de côté impair, les numéros successifs se suivent d'un même côté de la rue). On peut voir des maisons de ce lotissement dans une scène du film Le Serpent, d'Henri Verneuil, qui y fut tournée en 1972.
La liste qui vient des seigneurs d'Achères-la-Forêt n'est pas avérée, du moins en son début. Aubert d'Ach(i)ères était en fait Aubert de Pithiviers sire d'Aschères-en-Beauce, Rougemont et Teillay-St-Benoît ; sa fille Marguerite dame d'Aschères épousa Gauthier II de Villebéon-Nemours plutôt que Philippe II de Nemours comme l'indique l'abbé Constant Bernois (1853-1937) dans un article de la Société du Gâtinais[43] (p. 6), citant cependant une charte de 1218 lui donnant pour mari Gauthier (p. 7) : Philippe II serait en fait leur fils[44]. Toujours est-il que l'abbé Bernois admet que Huon/Hugues II de Bouville († 1304 à Mons) acheta Aschères et Teillay en 1301 (p. 8), et considère ses successeurs jusqu'à Marie Baraton et son mari Méry Lamy de Loury (voir ci-dessous) comme des seigneurs d'Aschères et non d'Achères-la-Forêt (p. 11). Qu'en penser ? Auraient-ils pu être sires des deux A(s)chères, ou bien est-on face à une confusion ? L'ambiguïté est partout : en fait, dans les ouvrages classiques, Hugues II de Bouville n'est pas dit avoir acquis l'un ou l'autre A(s)chères[45] (il est seulement sire de Milly-la-Forêt, de Boisses, et de fiefs sis à Bouville : Villiers-en-Beauce : comprendre en-Etampois et Farcheville), ni sa postérité immédiate sauf son dernier Jean dit de Navarre (où il était né), titré sire de Varennes et d'Aschères-en-Beauce, en partage (familial)[46], ce qui ne peut désigner qu'Aschères : la Beauce au sens large a pu comprendre le Hurepoix, l'Etampois ou le Pithiverais mais pas le Gâtinais français (l'Essonne fait la limite) ; cela dit, le site Racines&Histoire[47] le dit seigneur d'Achères-la-Forêt ! Et l'on remarque qu'Aschères et Rougemont sont en fait passés à la sœur de Marguerite, Isabelle/Isabeau/Elisabeth de Pithiviers, femme en 1218 de Guy de Villebéon-Nemours de Méréville, puis à leurs descendants Linières[48], ce qu'évoque d'ailleurs fugitivement l'abbé Bernois (p. 12) ; mais les Bouville semblent bien exercer une suzeraineté puisque le père Anselme cite l'hommage en septembre 1338 de Jean III de Linières au sire de Bouville pour Achères et Rougemont — ce pourrait être ledit Jean de Navarre ou peut-être son neveu Charles de Bouville, † 1382/1385, fils d'Hugues III et petit-fils d'Hugues II — et il n'y a pas de doute que ce soit Aschères-le-Marché qui soit en jeu, puisque associé à Rougemont et à la châtellenie d'Yenville. Quant aux des Essarts d'Ambleville et aux Mornay, on ne voit pas de connexions avec Aschères-le-Marché, et la proximité avec La Chapelle-la-Reine et Villiers-le-Châtel incite à penser qu'ils ont bien eu Achères-la-Forêt (peut-être venu des Milly[49], comme la Chapelle-la-Reine : donc par les Bouville, voir ci-dessous).
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[60] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 22 | 2,96 | |||
Marine Le Pen (FN) | 126 | 16,96 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 280 | 37,69 | 493 | 63,94 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 62 | 8,34 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 2 | 0,27 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 0 | 0,00 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 3 | 0,40 | |||
François Bayrou (MoDem) | 96 | 12,92 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 14 | 1,88 | |||
François Hollande (PS) | 138 | 18,57 | 278 | 36,06 | |
Inscrits | 906 | 100,00 | 906 | 100,00 | |
Abstentions | 148 | 16,34 | 98 | 10,82 | |
Votants | 758 | 83,66 | 808 | 89,18 | |
Blancs et nuls | 15 | 1,98 | 37 | 4,58 | |
Exprimés | 743 | 98,02 | 771 | 95,42 |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[61] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 6,86 | 50 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 21,40 | 156 | 38,47 | 237 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 24,83 | 181 | 61,53 | 379 | ||
Benoît Hamon (PS) | 3,02 | 22 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 0,27 | 2 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 0,27 | 2 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,14 | 1 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 0,69 | 5 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 12,76 | 93 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,96 | 7 | ||||
François Fillon (LR) | 28,81 | 210 | ||||
Inscrits | 886 | 100,00 | 886 | 100,00 | ||
Abstentions | 134 | 15,12 | 193 | 21,78 | ||
Votants | 752 | 84,88 | 693 | 78,22 | ||
Blancs | 17 | 2,26 | 69 | 9,96 | ||
Nuls | 6 | 0,80 | 8 | 1,15 | ||
Exprimés | 729 | 96,94 | 616 | 88,89 |
Les habitants sont appelés les Achèrois[62]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].
En 2021, la commune comptait 1 154 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Achères-la-Forêt dispose d’une école primaire publique (école des Vaublas), comprenant une section maternelle et une école élémentaire, située 54 rue du Closeau.
Cet établissement public, inscrit sous le code 0770112D , comprend 105 élèves (chiffre du Éducation nationale)[67] en 2018, et dispose d’un restaurant scolaire et d’une garderie périscolaire[68].
La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Achères-la-Forêt est en zone C.
En 2016, le nombre de ménages fiscaux était de 249 représentant 680 personnes et le médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 168 €[40].
En 2016, le nombre total d'emplois dans la zone était de 56, occupant 307 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 66,7 % contre un taux de chômage de 6,8 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 8,8 % pour les autres inactifs[40] .
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 39 dont 11 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l’industrie, 7 dans la construction, 15 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif[40].
Ces établissements ont pourvu 28 postes salariés[40].