Acide méfénamique | |
Identification | |
---|---|
Nom UICPA | acide 2-(2,3-diméthylphényl)aminobenzoïque |
No CAS | |
No ECHA | 100.000.467 |
No CE | 200-513-1 |
Code ATC | M01 |
DrugBank | DB00784 |
PubChem | 4044 |
ChEBI | 6717 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C15H15NO2 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 241,285 1 ± 0,013 9 g/mol C 74,67 %, H 6,27 %, N 5,81 %, O 13,26 %, |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | 90 % |
Liaison protéique | 90 % |
Métabolisme | foie (Cytochrome p450 2C9) |
Demi-vie d’élim. | 2 heures |
Excrétion |
rénale et fécale |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d’administration | Orale |
Grossesse | C (Australie, États-Unis) |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
L'acide méfénamique (Ponstyl, Ponstan, Ponstel) est un anti-inflammatoire non stéroïdien [2] de la famille des fénamates, à laquelle appartient par exemple l'acide niflumique.
Il est utilisé en clinique humaine pour traiter les douleurs dont les douleurs menstruelles (dysménorrhée) ou l'arthrite rhumatoïde.
L'acide méfénamique peut être synthétisé à partir de l'acide orthochlorobenzoïque et l'orthoxylidine en chauffant et en présence de cuivre : on obtient en premier lieu le fénamate de potassium, puis par acidification on obtient l'acide méfénamique.
Une étude japonaise de 1978 portant sur la réponse à la douleur chez des volontaires masculins en bonne santé utilisant une stimulation électrique de l'index a étudié l'efficacité de l'acide méfénamique ainsi que d'autres substances. L'acide acétylsalicylique à des doses de 500 et 1000 mg, l'acide méfénamique à des doses de 250 et 500 mg et la pentazocine à une dose de 25 mg ont été efficaces pour soulager la douleur, avec des différences statistiquement significatives par rapport à un placebo [3].
Comme d'autres membres de la classe des dérivés d'acides anthraniliques (ou phénamates), le produit inhibe les deux isoformes de la cyclooxygénase et empêche la formation de prostaglandines [4].