Aciscle de Cordoue Aciclus | |
Reliquaire d'Aciscle de Cordoue, basilique Saint-Sernin de Toulouse. | |
Saint, martyr | |
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Naissance | deuxième moitié du IIIe siècle Cordoue, Bétique, Empire romain |
Décès | 17 novembre 313 Cordoue, Bétique, Empire romain |
Autres noms | San Acisclo (en espagnol) |
Vénéré par | Église catholique |
Fête | 17 novembre |
Attributs | Une cicatrice marque sa décapitation. De même que sa sœur sainte Victoire de Cordoue, jeune avec une couronne de fleur. |
Saint patron | Cordoue, Breda |
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Acisclus, canonisé par l'Église comme saint Aciscle (parfois orthographié Assiscle) est un saint martirisé à Cordoue (Bétique, Hispania Baetica), probablement en 304 sous Dioclétien. Il est, avec sa sœur sainte Victoire de Cordoue, le saint patron de cette ville.
Sa vie est écrite par saint Euloge († dans le Cordoue califal). Selon la tradition, il fut décapité tandis que sa sœur était criblée de flèches[1]. Toute une martyriologie est rédigée au Xe siècle, où le frère et la sœur souffrent sous les quatre éléments, psalmodient dans les flammes d'un four à métaux, flottent sur les eaux du fleuve Guadalquivir…
Selon Isidore de Séville, le sépulcre d'Aciscle, qui était situé à proximité de Cordoue, sera profané vers 550 par le roi wisigoth Agila.
Une chapelle est bâtie sur le lieu supposé de leur demeure. Leur culte se répand ensuite à travers l'Hispanie et la Provence. Une petite église dédiée au saint existe encore sur les contreforts du massif de la Montserrat.
À Perpignan, dans la partie catalane de la France, une église porte son nom (sous la variante orthographique Assiscle) et a donné son nom au quartier Ouest de la ville.
Le pour l'Église catholique[2].