Adrasman (tg) Адрасмон (ru) Адрасман (fa) ادرسمان | ||
Adrasman, Tajikistan | ||
Administration | ||
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Pays | Tadjikistan | |
Province | Sughd | |
District | Asht | |
Démographie | ||
Population | 14 933 hab. (2010) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 40° 38′ 54″ nord, 69° 59′ 08″ est | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Tadjikistan
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Adrasman (en tadjik : Адрасмон, en russe : Адрасман, en persan : ادرسمان) est une localité de type urbain du Tadjikistan dans la province de Sughd (ancienne Sogdiane). Le recensement du lui donne un nombre d'habitants s'élevant à 14 933 personnes.
Adrasman se trouve sur les pentes sud-ouest des monts Kourama. Son nom provient de la plante Peganum harmala, « adrasman » en persan.
Le village a été fondé le par des géologues, menant des recherches en vue de l'extraction de minerais (notamment d'uranium). Un décret du comité de défense d'État de l'URSS du oblige à transférer les mines et dépôts d'uranium (dont Adrasman) du commissariat du Peuple de la métallurgie au NKVD, avant le . Le , Lavrenti Beria signe un décret du NKVD n° 007 à propos de l'extraction, de l'exploitation et des travaux de recherche (ce qui concerne Adrasman) des mines et des usines d'uranium dont une grande partie de la main d'œuvre était fournie par les prisonniers du goulag[1]. C'est ainsi que les premiers baraquements se construisent ici.
Au fil des années des combinats importants se forment[2] :
Une grande partie de la population russophone quitte la ville dans les années 1990, mais il existe encore actuellement une minorité importante d'habitants russophones d'origine russe, ukrainienne, lituanienne, etc.