Adélaïde Charlier est originaire de Namur. Elle est la fille de Marie-Claude Cassiers et Jean-Christophe Charlier. Celui-ci est membre du parti Ecolo, ancien candidat de ce parti aux élections communales[5], économiste spécialisé dans l’environnement et fonctionnaire, responsable de la cellule gouvernance à l’agence belge de développement ENABEL[6].
Adélaïde Charlier est sensibilisée à la cause climatique au début de son adolescence[7], alors qu'elle est installée avec sa famille au Vietnam[8]. De 2012 à 2016, elle suit sa scolarité à l'United Nations International School of Hanoi, une école des Nations unies où la question climatique est particulièrement abordée[9]. Selon ses propres mots, elle suit alors sa scolarité « dans une école des Nations Unies où l'on parlait énormément de la question climatique[9] ».
Entre 2018 et 2019, elle devient représentante belge francophone auprès d'Amnesty International[17].
Après l'obtention de son bac, elle prend une année sabbatique, durant laquelle elle participe au projet Sail to the Cop[18]. En , elle traverse ainsi l'Atlantique en voilier pour se rendre à la COP25 à Santiago du Chili, accompagnée d'autres activistes telles qu'Anuna De Wever[19]. Au cours de leur périple, elles apprennent que le présidient chilien Sebastian Piñera a décidé d'annuler la COP25[20], à la suite d'une grave crise sociale traversée par le pays[21][pertinence contestée].
En 2020, elle est l'une des porte-parole de la Coalition climat belge, composée de syndicats, d’ONG et d’associations environnementales[22].
Adélaïde Charlier est coauteure du livre Quel monde pour demain, dialogue entre générations (2020) avec Esmeralda de Belgique, Anuna De Wever et Sandrine Dixson-Declève[25]. Le livre aborde, sous forme d'un dialogue, les enjeux climatiques, et propose des solutions pour un avenir plus durable[26].
En 2021, la RTBF produit La meuf du climat, un documentaire de 52 minutes consacré à Adélaïde Charlier. Réalisé par Quentin Ceuppens, le documentaire dresse le portrait de la jeune Namuroise en interviewant notamment ses proches, sa famille, des scientifiques ou encore Greta Thunberg, devenue l'une de ses meilleures amies[28].
En janvier 2020, elle obtient le prix de Namuroise de l’année dans la catégorie "Engagement pour la planète", pour son combat à la tête des marches pour le climat[31],[32].
En février 2022, les Lobby Awards 2021 lui décernent le titre de "Leadership féminin de l’année"[33].
↑Michel Paquot, Les marches des jeunes pour le climat, dans L'Appel, n° 416, avril 2019, page 7, lire en ligne : [1].
↑Voyez l' Arrêté royal du 27 juin 2021, portant démission honorable et nomination des membres du conseil d'administration de la société anonyme de droit public "Société belge d'Investissement pour les Pays en Développement" (BIO SA), Moniteur belge du 6 août 2021, 3e édition, pages 82814 et suiv.
↑Lire en ligne : L'Appel, n° 416 , avril 2019, page 7 : [2]
↑ ab et c« Adélaïde Charlier, le visage wallon de la jeunesse climatique », L'avenir, (lire en ligne)