Alaide Gualberta Beccari, née le à Padoue (Italie) et morte en à Bologne, est une féministe italienne, républicaine, pacifiste et réformiste sociale. Elle a publié la revue La Donna durant les années 1870 et 1880.
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Alaide Gualberta Beccari naît à Padoue le [1], troisième et seule survivante d’une fratrie qui comptera au moins 14 enfants, dans une ambiance familiale baignée de patriotismemazziniste et de passion pour la littérature. Son père, Girolamo Giacinto, originaire de Montagnana, traduisait et adaptait des œuvres théâtrales, et a dirigé pendant longtemps la Società Filodrammatica dei Solerti de Padoue, dont faisait partie Antonietta Gloria, la mère d’Alaide Gualberta Beccari. La famille déménage en 1859 à Modène, puis à Venise en 1866. Beccari aide son père dans son travail jusqu’à devenir sa secrétaire. Elle est très tôt exposée au républicanisme et s’intéresse à l’écriture et l’engagement politique[2].
De retour à Padoue, Beccari réfléchi à la création d’un périodique dédié à l’éducation des femmes par des femmes. Elle s’entoure de poétesses et écrivaines, et fonde la revue « La Donna » en 1868[2], qui se veut « un organe des intérêts féminins […] le seul écrit par des femmes »[3],[4].
Elle déménage à Bologne en 1878, emmenant avec elle la rédaction de La Donna[4].
↑ a et b(it) Nadia Maria Filippini, Donne sulla scena pubblica : società e politica in Veneto tra Sette e Ottocento, FrancoAngeli, , 334 p., pp. 143-145
↑(it) G. A. Beccari, « Il nostro ottavo anno di vita », La Donna, no 255,