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Alain Grandbois (Saint-Casimir, – Québec, ) est un écrivain québécois. Il est surtout connu et apprécié pour son œuvre de poète, mais il fut avant tout un grand voyageur et globe-trotteur. Il a de plus écrit des œuvres d'inspirations biographique ou autobiographique, ainsi que des nouvelles et des essais.
Né à Saint-Casimir dans le comté de Portneuf, Alain Grandbois a fait des études classiques au Collège de Montréal et au Séminaire de Québec, puis à l'Université Saint-Dunstan à Charlottetown, et à l'Université Laval de Québec, où il devient licencié en droit (1924).
Sa famille est toutefois plus étroitement associée à la ville de Québec où ses parents résideront à partir de 1922[1]. En 1958, il épouse Marguerite Rousseau (1899-1978) de qui il était amoureux depuis son adolescence et qui est également née à Québec.
Il fait paraître son premier ouvrage en 1933 à Paris (chez l'éditeur Albert Messein qui n'existe plus aujourd'hui et dont les archives ont été détruites pendant la 2e Guerre), ouvrage intitulé Né à Québec... Louis Jolliet. Récit qui sera réédité chez Fides en 1948 dans la « Collection du Nénuphar », puis sous forme d'édition critique en 1994 dans la collection « Bibliothèque du Nouveau Monde » aux Presses de l'Université de Montréal. Ce récit biographique amalgame à la fois l'Histoire et la fiction dans la mesure où certaines incertitudes sur la vie de Louis Jolliet, découvreur du Mississippi, prévalent et que le récit est soutenu par une écriture très soignée.
En 1941, il publie Les Voyages de Marco Polo aux éditions Bernard Valiquette. Reprenant la trame du Livre de Marco Polo, il le complète en y ajoutant des informations et des anecdotes sur les religions, les mœurs et les coutumes des peuples rencontrés et en précisant l'itinéraire. Pour ce faire, il s'est appuyé sur un dossier aussi complet que possible : « Il consulte des biographies du grand voyageur, d'anciens traités de géographie, de savantes études sur l'Asie médiévale[2]. »
En 1944, il publie Les Îles de la nuit, recueil de poésie qui obtient un considérable succès critique et a fait l'objet de nombreuses rééditions.
Un fonds d'archives d'Alain Grandbois est conservé au Centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[3]. Un fonds d'archives Alain Grandbois est également conservé à Bibliothèque et Archives Canada[4].
En 1955, les éditions Beauchemin font paraître la traduction de l'histoire Molson (Merrill Denison, Au pied du courant, l'histoire Molson) par Alain Grandbois.
L'année suivante Grandbois vend sa maison patrimoniale à Marc Sauvageau.
Le prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec a été créé en son honneur. La bibliothèque municipale de Saint-Augustin-de-Desmaures porte également son nom.
L'avenue Grandbois a été nommée en son honneur dans l'ancienne ville de Duberger, maintenant présente dans la ville de Québec.
Le poste électrique d'Hydro-Québec situé à Saint-Casimir est nommé Poste Alain-Grandbois.
Une plaque "Ici vécut de la ville de Québec est présente au 949 avenue Casot, en son honneur, pour indiquer son ancien lieu de résidence.
Il a une aversion des mondanités, des salons bourgeois, des prix littéraires et des rencontres d'écrivains. Il ne croit à rien ni à personne, il pense par lui-même (Gaston Miron sera son éditeur). Il aime parler de grands espaces et de ses expériences personnelles[5].