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Chantal Mamou Mani (d) |
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Influencé par |
Jean-Louis Borloo, Claude-Michel Schönberg, Jean-Jacques Goldman, Michel Propper (d), Didier van Cauwelaert |
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Distinctions |
Alain Mamou-Mani, né le , à Nabeul en Tunisie, est un producteur et auteur français.
Né à Nabeul, il est envoyé en pension au Lycée de Carthage avant l'indépendance et l'exode en France[1]. Puis il intègre le lycée Carnot de Tunis jusqu'en Math Sup. En 1967, il obtient une maîtrise en informatique à la faculté des sciences Paris VI de Jussieu à Paris. Par ailleurs, militant de Mai 68, il travaille sur le thème de l'autogestion, sujet de son DEA à l'École pratique des Hautes Études sous la direction de Raymond Aron.
Il est le père de l'humoriste Mamouz, de l'architecte Arthur Mamou-Mani, et le frère de Guy Mamou-Mani, président de Numeum, du groupe Open.
Il évolue du Parti socialiste unifié, vers Génération écologie dont il est l'un des fondateurs avec Brice Lalonde et Jean-Louis Borloo puis essuie les critiques du Canard Enchainé, pour des faits connexes:
« On peut légitimement se demander comment un ministre de l'Environnement peut encore avoir de l'autorité sur des industriels, potentiellement pollueurs, qui financent son parti... Curieusement du reste, Alain Mamou-Mani, qui était responsable de la société de financement, a cru bon de devoir démissionner. »
— (Extrait du livre de Raymond Pronier, Génération verte: Les écologistes en politique, 1992, p.)
En 1992, il fonde le magazine Décision-Environnement[2] qui fusionne en 2000 avec Environnement Magazine[3]. Il a fondé l'association Orée[4] en 1993 qu'il préside jusqu'en 1996.
Il a écrit plusieurs ouvrages (essais, romans) dont La Vie en vert sur le mariage de l'écologie et de l'économie et Au-delà du profit sur les investissements SRI, postfacé par Raoul Vaneigem. Alain Mamou Mani participe aux Les Dix Commandements d'Albert Cohen et Pascal Obispo, en écrivant un essai du même titre avec Jean-Charles Thomas, Dalil Boubakeur et Joseph Haïm Sitruk, en 2000. Il est cité en 2001, par le romancier Maurice Dantec :
« Personne n'a encore eu l'idée de me tirer dessus pour me faire taire. C'est donc vivant que je suis parvenu au point final du quatrième feuillet. L'intervention, fort louable, d'Alain Mamou-Mani, (tentait) d'expliquer à une demi-salle. »
— (Extrait du livre de Maurice Dantec, Laboratoire de catastrophe générale. Journal métaphysique et polémique (2000-2001), Gallimard, 2001, p.)
De à , il a été secrétaire général[5] de l'association[6] présidée par Jean-Louis Borloo : Énergies pour l'Afrique, pour permettre l’accès à l’électricité[7] à tous les africains[8],[9].
En , intéressé par l'étiopathie, il dit sur RTL être sensible à la douleur des autres, tel un scanner, et apprend intuitivement à Didier van Cauwelaert, avoir fait une NDE, à la naissance[10].
Après neuf ans comme ingénieur informaticien et délégué CFDT[11] à la Banque nationale de Paris, il crée, en 1979, avec Joël Grynbaum, une des premières start-up françaises : Go International. Il revend cette société en 1988 au groupe américain Computer Sciences Corporation et se lance dans la communication et les médias. En 1989, il devient directeur général du groupe Nova Press de Jean-François Bizot, (Actuel, Radio Nova) tout en étant membre des comités de rédaction des revues Hérodote et Interférences.
En , le mathématicien Robert Azencott, ancien professeur à l’École normale supérieure, demande à Alain Mamou-Mani de devenir Directeur Général de la start-up Miriad Technologies, pionnière de l'intelligence artificielle, poste qu'il occupera jusqu'à fin 2001[12].
Alain Mamou-Mani produit plusieurs films avec Michel Propper dans MP Productions (2001-2008) et Quid Novi (2008-), prenant en outre la fonction de directeur général du groupe BAC Films (2002-2003) de Jean Labadie dont les accords initiaux avec Jean-Marie Messier (ex-PDG de Vivendi Universal), et Studio Canal (qui détient 80 % de Bac Distribution) ainsi que la condamnation financière judiciaire de l'investisseur, Michel Litvak (en), aux États-Unis en 1985, figurant dans les archives du FBI, provoquent la chute[13], et la revente à Millimages, en 2003.
Son roman Kill Jean, comment ils ont tué Jean Seberg, Balzac Éditeur, écrit avec Antoine Lassaigne évoque la mort suspecte en 1979 de la star de la nouvelle vague[14].
Il dirige depuis la collection Domaine Méditerranéen de Balzac Éditions[15] dans laquelle il publie des auteurs venant du Sud de la Méditerranée.
Membre de l'Agora 21 de l'ANSSI, il est juré du prix du Cyber roman/ Agora 21 [16].
Alain Mamou-Mani a été promu en 2012 Officier de l'ordre national du Mérite[19]. Il avait été nommé en 1996 chevalier de l'ordre national du Mérite par la ministre de l'environnement Corinne Lepage.