Albatros C.X

Albatros C.X
Vue de l'avion.
Vue de l'avion.

Constructeur Albatros Flugzeugwerke
Rôle Avion de reconnaissance
Mise en service
Nombre construits ~ 300
Équipage
2
Motorisation
Moteur Mercedes D IVa (en)
Nombre 1
Type 6 cylindres en ligne
Puissance unitaire 260 ch
Dimensions
Envergure 14,36 m
Longueur 9,15 m
Hauteur 3,40 m
Surface alaire 42,70 m2
Masses
À vide 1 050 kg
Avec armement 1 668 kg
Performances
Vitesse maximale 175 km/h
Plafond 5 000 m
Vitesse ascensionnelle 198 m/min
Rayon d'action 500 km
Armement
Interne 2 mitrailleuses de 7,92 mm (LMG 08/15 fixe à l'avant, Parabellum MG14 arrière)
Externe 80 kg de bombes

L'Albatros C.X est un biplan biplace de reconnaissance et d'observation allemand de la Première Guerre mondiale.

Pour succéder au C.VII

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Début 1917 les ingénieurs Thielen et Schubert développèrent une version agrandie du C.VII destinée à recevoir le nouveau moteur Mercedes D IVa, un 6 cylindres en ligne de 260 ch[1]. Le radiateur était plaqué sur l’extrados du plan supérieur, mais le C.X se distinguait aussi par l’apparition d’une alimentation en oxygène pour l’équipage et d’un équipement radio[2]. Désigné Albatros L.25 par le constructeur, environ 300 exemplaires furent construits en 1917 et utilisés comme bombardiers légers, avions d’observation, et surtout comme avion de reconnaissance de jour et de nuit par la Luftstreitkräfte[3]. L'avion a été construit par quatre sous-contractants, à savoir Albatros Werke G.m.b.H., Linke-Hofmann, Bayerische Flugzeug Werke et L.F.G. (Roland)[1].

Utilisé aussi en Pologne

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En 1918 l’armée polonaise récupéra 15 Albatros C.X[4] en tout, ce seront 32 appareils de ce modèle qu'utilisera l'armée de l'air polonaise[5]. Après révision dans les ateliers militaires de Poznań, ils furent affectés à la 12e escadrille de reconnaissance et participèrent en 1919/1920 au conflit russo-polonais[6]. Affectés ensuite aux écoles, ils y restèrent en service jusqu’en 1923. En 1924 ces appareils furent modifiés à l’initiative du médecin du Troisième régiment aérien de Poznań en avions sanitaires[7],[8]. L’armement et le poste de l’observateur étaient supprimés, le fuselage arrière étant modifié avec une porte d’accès à gauche, comprenant trois hublots circulaires, permettant le chargement de deux civières. Premiers avions sanitaires polonais, ces appareils étaient bien sûr stationnés à Poznań et participèrent à des manœuvres militaires[9].

Références

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  1. a et b Gray et Thetford 1970, p. 35.
  2. Gray et Thetford 1970, p. 34.
  3. Gray et Thetford 1970, p. 34-35.
  4. Belcarz et Peczkowski 2001, p. 36.
  5. Belcarz et Peczkowski 2001, p. 295.
  6. (en) Jerzy B. Cynk, The Polish Air Force at War: 1939-1943, Schiffer Pub., , 670 p. (ISBN 9780764305597), « The northern front (51 aircraft) »
  7. Belcarz et Peczkowski 2001, p. 21.
  8. (en) « Poland », The Lancet, J. Onwhyn,‎ , p. 1389 (lire en ligne)
  9. (en) Robert Rezner, « The development of sanitary aviation in pre-war Poland – historical aspects », Security & Defence Quarterly, vol. 18, no 1,‎ , p. 75-93 (DOI 10.5604/01.3001.0011.8328)

Bibliographie

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  • (en) Peter Gray et Owen Thetford, « Albatros C X », dans German aircraft of the First World War, Garden City, New York, Doucleday & Company, Inc., (1re éd. 1962), p. 34-35
  • (en) Bartlomiej Belcarz et Robert Peczkowski (trad. Wojtek Matusiak), White Eagles : The aircraft, men and operations of the Polish Air Force 1918-1939, Ottringham, East Yorkshire, UK, Hikoki Publications, (ISBN 1902109732)