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Université hébraïque de Jérusalem École supérieure de sciences sociales et économiques de Moscou (en) Université d'État de Moscou Université ouverte d'Israël Institut du Proche-Orient (Moscou) (d) |
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Alek D. Epstein, né le à Moscou, est un sociologue et politologue russo-israélien, spécialisé dans le conflit israélo-arabe. Il s’engage activement dans la vie publique et intellectuelle russe ainsi que dans le mouvement des droits de l’homme. Il préside aussi le jury du Prix alternatif pour l’activisme artistique russe.
Alek D. Epstein reçoit sa formation à l'université hébraïque de Jérusalem en 1995[1] et devient docteur en philosophie en 2001. Ilcomplète ses thèses sous la direction de Martin van Creveld et Baruch Kimmerling. Sa thèse de docteur en philosophie est consacrée à la recherche du rôle de la communauté académique dans le discours sur la formation de la culture politique israélienne pendant la période de l’hégémonie du mouvement ouvrier. Il devient aussi coordinateur de la coopération académique au sein du programme Chais pour les Études juives et israéliennes russophones à l’université ouverte d'Israël.
Il a reçu la bourse de Théodore Herzl, ainsi que des subventions de recherche de la part du Centre Bernard Cherrick pour la recherche sur le sionisme et l’histoire d’Israël, le centre Minerva, la Fondation de Leslie et Vera Keller pour le développement de l’héritage hébraïque, l’Institut Lavon pour l’histoire du mouvement ouvrier d’Israël.
Du 8 au , il organise et copréside la conférence internationale « Israël contemporain : politique, culture et société » qui a lieu à l’Institut des études israéliennes et moyen-orientales de Moscou et à l’université d’État de Moscou. Il préside les sessions sur l’histoire du sionisme et d’Israël aux 13e, 14e, 15e et 16e conférences internationales annuelles sur les études juives (Moscou, 2006-2009).
Au mois de il participe à la création du prix alternatif pour l’activisme artistique russe et préside son jury le [2].
À partir de 2012, Alek D. Epstein effectue ses recherches en France.
Alek Epstein se présente comme un humaniste, un cosmopolite et un social-démocrate en faveur des droits de l’homme, de l’égalité nationale, ethnique et l’égalité du genre, de la reconnaissance des mariages homosexuels y compris l’adoption des enfants par des partenaires du même genre, de la protection de environnement et du développement d’un mode de pensée écologiquement orienté, du diminution du nombre des incarcérés. Il s'oppose à la peine capitale, au militarisme, à la xénophobie et au concept de l’État national fort[3].
Alek Epstein a étudié la problématique de l’évolution des études dites israéliennes comme un champ de recherche dans des pays divers[pas clair][4], sur le problème des réfugiés de la Palestine et des tentatives ratées de le résoudre, sur les aspects différents de l’intégration professionnelle et sociale des enseignants et des scientifiques arrivant en Israël, sur les relations bilatérales entre Israël et la Russie[5], sur des initiatives de paix au Moyen-Orient[6] et sur de nombreux thèmes reliées.
À la fin du mois de , à la veille de la première session du procès de Nadejda Tolokonnikova, Yekaterina Samoutsevitch et Maria Alyokhina, l’éditeur Victor Bondarenko et les éditions Kolonna publications ont mis à jour le livre intitulé L’Art sur les barricades : “Pussy Riot”, l’Exposition Bus et l’activisme artistique de protestation créé par Alek Epstein[7]. À la fin du mois de la fondation « La Russie pour tout le monde » et les éditions Kolonna publications ont publié l’album intitulé Le projet de Victor Bondarenko et d’Evgenia Matlceva ‘Le Combat spirituel’ et la lutte pour la nouvelle vie dans l'art des images chrétiennes sacrées créé par Alek D. Epstein[8].
Il rédige un livre et une série d’articles sur la vie et l’art du grand peintre russe-juif Oscar Rabine qui habite en France depuis la fin des années 1970. Ces articles sont parus dans les revues Racines, Diasporas et dans le mensuel Observateur juif. Il démêle l’histoire des relations entre Henri Matisse et les Stein ainsi que les collectionneurs russes Sergueï Chtchoukine et Ivan Morozov ; les relations entre Amedeo Modigliani, Chaime Soutine et d’autres artistes et Jonas Netter. Il analyse l’impact de l’impressionnisme, du postimpressionnisme et du fauvisme français sur les peintres israéliens Peter Glouzberg et Benjamin Kletzel et publié des albums monographiques qui leur sont consacrés : La Peinture du paysage de Peter Glouzberg. Il étudie également l’héritage de Pierre Leroux (1797–1871) et les origines de la pensée sociale-démocratique française.
Ses livres Les Épurations politiques et ethniques dans l’URSS, 1918-1953 (Raanana, Israël, 2007) et Les Israéliens russophones : “à la maison” et “à l’étranger” : l’identité et migration (en collaboration avec Zeev Khanin et Marina Niznik, Jérusalem-Ramat-Gan, 2011) ont été publiés en hébreu.
Alek Epstein édite également des versions russophones des cours Israël: la première décade de l’indépendance (la 1re partie : La Fondation de la démocratie israélienne, en 4 volumes, publiés en 2001, la 2e partie Société, Économie et Culture en 4 volumes, publiés en 2002-2003), De la maison nationale jusqu’à l’état en création : la communauté juive en Palestine entre les guerres mondiales en 2 volumes, publiés en 2006; La Démocratie et la sécurité nationale en Israël en 3 volumes publiés en 2007-2009 et La Quête de l’identité entre l’assimilation et l’immigration : les juifs russes dans le XXe siècle (en 2 volumes, publiés en 2007-2008).