Député au parlement de Hambourg |
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Naissance | |
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Nationalités | |
Formation |
Université de Hambourg (doctorat) (- Sankt-Ansgar-Schule (en) Loyola High School (en) |
Activités |
Homme politique, écrivain, consultant, pédagogue, scientifique, député au parlement de Hambourg |
A travaillé pour |
Parlement de Hambourg ( - |
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Parti politique |
Alexander-Martin Sardina (prononciation en allemand : [za.ˈdɪ.nɐ] Écouter ; prononciation en italien : [saɾ.ˈdiː.na] Écouter), né le à Hambourg, est un historien de l’éducation et ancien membre du Parlement de Hambourg (MdHB) pour l’Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU). Il est catholique et possède les nationalités allemande et italienne.
M. Sardina a fréquenté l’établissement jésuite « Sankt Ansgar » à Hambourg. En 1990, il a participé à un programme d’échange à la Loyola High School à Los Angeles et a obtenu son diplôme d’études secondaires (Abitur) en 1994. Il a étudié les Sciences de l'éducation, la civilisation américaine et la science politique et a effectué ses études aux États-Unis, en Chine, à Macao et à Hong Kong[1].
Ses travaux réalisés pour l’obtention de son diplôme d’État (Staatsexamen) de 2002 portent sur l’éducation contradictoire dans les écoles allemandes à l’époque du national-socialisme[2]. En 2016, M. Sardina soumet une thèse en deux volumes dans laquelle il évalue les dossiers de l’administration militaire soviétique et de la RDA sur l’enseignement des langues étrangères entre 1945 et 1989[3]. L’accent est mis sur « l’anglais », mais le « français » est également étudié et considéré comme la troisième langue du bloc de l’Est. Elle est mentionnée à maintes reprises dans le texte et traitée dans un chapitre séparé[4].
Depuis 2003, M. Sardina travaille à son compte en tant que traducteur et que conférencier en éducation politique, principalement à Berlin, en tant que conseiller en management[3].
En 1994, Sardina est devenu membre de la CDU[1].
De 1997 à 2002, il a occupé sa première fonction publique en devenant membre du conseil d’administration de l’Académie (ministère de l'éducation) de Hambourg (Behörde für Schule, Jugend und Berufsbildung). De 2002 à 2004, il a siégé au conseil d’administration du ministère de l’Environnement et de la Santé (Behörde für Umwelt und Gesundheit). Il a également exercé la fonction de chef de groupe parlementaire à l’Assemblée régionale de Hambourg-Mitte (Bezirksversammlung Hamburg-Mitte) en 2001 à 2005, puis de 2004 à 2005, il a également présidé le Parlement local[1].
M. Sardina a également été membre du Bürgerschaft de Hambourg de 2005 à 2008. Il a également participé aux commissions européennes, pétitions et à la commission d’enquête « Feuerbergstraße », qui devait établir les conditions de vie dans une prison pour mineurs délinquants. Il a également été membre représentatif des commissions du budget, de la culture et du développement urbain et de la construction.
M. Sardina était porte-parole de la politique asiatique de la CDU. En outre, il a été élu par le Parlement au conseil d’administration de la fondation « Asien-Brücke » (littéralement : « Pont vers l'Asie »), une association caritative du Sénat visant à promouvoir l’aide au développement, en particulier au Sri Lanka.
M. Sardina a été le premier député à avoir un « bureau de circonscription » (Wahlkreisbüro) dans un ancien magasin à Hambourg-Horn (Arrondissement de Hambourg-Mitte) avant l’introduction des circonscriptions à Hambourg. Son idée était de faciliter le contact avec les députés ; les citoyens pouvaient directement s’entretenir avec leur député sans rendezvous et en toute simplicité. Le « bureau de circonscription » a été inauguré le par le Premier bourgmestre de Hambourg, Ole von Beust, et M. Sardina lors d’une réception[5].
L’héritage politique de M. Sardina (15 dossiers au total) a été confié aux « Archives de la politique chrétienne-démocrate » (ACDP), Sankt Augustin. Certains dossiers sont classifiés[6].
En 1994, M. Sardina a rejoint le Mouvement européen international (Union des fédéralistes européens) et celui des Jeunes Européens fédéralistes. De 1997 à 2008, il a occupé différents postes dans les deux organisations, dont cinq ans en tant que président régional[1]. En 2009, il est élu membre d’honneur.
Il a également été membre de la « Société parlementaire allemande » de Berlin, un club d’anciens parlementaires allemands de tous les parlements et partis.