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Alfred Charles Gissing, né le à Epsom, dans le Surrey, et mort le à Salvan dans le Valais, en Suisse, est un écrivain et enseignant britannique, fils de l'écrivain George Gissing.
Après le décès prématuré de leur père, le romancier George Gissing, le , ses fils, Walter Leonard (né à Valenciennes le [1]) et Alfred Charles, se voient alloués une petite pension du gouvernement. Le rapport qui suit a été publié dans Le Times du :
À cette époque, Walter est pensionnaire dans le Norfolk, et Alfred déménage en 1902 chez des parents d'accueil, M. et Mme Smith, agriculteurs à la ferme de Treverva, Mabe, près de Falmouth, en Cornouailles avec qui il restera jusqu'à la fin de sa scolarité primaire.
Comme son frère Walter, Alfred est ensuite placé comme pensionnaire à la Gresham's School de Holt où il est préfet d'études de 1910 à 1914.
En même temps qu'il séjourne à Gresham's School, Alfred est membre de la division junior du corps de formation des officiers de jusqu'au mois d', date à laquelle, la guerre étant déclarée, il rejoint l'armée britannique. Le , il dépose une demande d'affectation temporaire dans l'armée régulière pour la période de la guerre. Comme il est alors âgé de moins de 21 ans, la demande doit être signée par sa tutrice, Clara Collet, qui a pris son éducation à sa charge depuis la mort de son père. Alfred est placé comme sous-lieutenant dans l'artillerie de la garnison royale, le . Il devient lieutenant le [2]. Il se trouve en Inde lorsque lui parvient la nouvelle de la mort son frère Walter, à Gommecourt lors de la bataille de la Somme le [3].
Après la guerre, Alfred Gissing ne quitte pas immédiatement l'armée : il sert d'abord en Irak puis collabore avec le Comité inter-allié de censure de la presse (Inter-Allied Press Censorship Committee) à Constantinople de à . Il est démobilisé le et démissionne de la réserve spéciale le , quittant l'armée avec le grade de lieutenant.
Quand éclatera la Seconde Guerre mondiale, il ne reprendra pas du service, ni dans l'armée régulière, ni dans la Home Guard, malgré son expérience militaire et son âge relativement jeune puisqu'il n'est encore que dans la quarantaine. On ne sait rien de ses activités pendant cette période.
À l'époque où il quitte l'armée, Alfred Gissing se voit confier à titre posthume les intérêts de son père par son oncle Algernon Gissing, et va s'insatller à Fernleigh, St Marks Avenue à Leeds, dans le Yorkshire, dans l'ancienne maison de Margaret et Ellen Gissing. C'est là qu'il commence à rassembler les manuscrits en vue de l'édition des œuvres complètes de son père et à correspondre avec les éditeurs et les collectionneurs en qualité d'exécuteur littéraire.
De 1924 à 1927, il vit à Richmond, dans le Surrey. Il rédige une préface pour Une Victime des Circonstances de George Gissing (Constable et Dutton, 1927), un recueil de nouvelles de son père et publie une compilation des œuvres de son père, Selections Autobiographical and Imaginative from the Works of George Gissing (Sélections Autobiographique et d'Imagination tirées des Œuvres de George Gissing (Jonathan Cape, 1929). Plus tard, il déménage chez sa seule tante survivante, Ellen à Croft Cottage, Barbon, où il reste jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Sous son propre nom, Alfred Gissing est l'auteur de biographies.
Le , il épouse à Broadway, dans le Gloucestershire, Françoise Muriel Smith, une veuve de 32 ans dont le nom de jeune fille était Braham. Ils auront ensemble trois enfants, Michael, Charles William (qui meurt en bas âge) et Jane Gissing (en)[4] (née le ), qui sera plus tard skieuse dans l'équipe olympique britannique
Après la Seconde Guerre mondiale, Alfred Gissing s'installe à Salvan en Suisse, dans le canton du Valais, région bien connue de George Gissing. Là il fonde et dirige une école anglaise pour les enfants déplacés par la guerre.
La famille Gissing déménage aux Marécottes, près de Salvan, où ils ont acheté un hôtel en 1951, et ou Alfred Gissing restera jusqu'à son décès, survenu vingt quatre ans plus tard en 1975.