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Alfred Paul Victor Morel-Fatio |
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Arnold Morel-Fatio (oncle) Antoine Léon Morel-Fatio (oncle) |
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Alfred Morel-Fatio est un philologue, romaniste et hispaniste français, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres de l'Institut et professeur au Collège de France, né le à Strasbourg et mort le à Versailles[1].
Orphelin de mère puis de père, Alfred Paul Victor Morel-Fatio est placé sous la tutelle d'un de ses oncles, le banquier et numismate Arnold Morel-Fatio, et obligé de gagner sa vie comme garçon de bureau chez Dollfus-Mieg. Puis un héritage lui permet de reprendre des études et il entre en 1869 à l’École des chartes où il obtient le diplôme d’archiviste paléographe grâce à une thèse consacrée à un poème castillan du XIIIe siècle, le Libro de Alexandre[2].
Il est nommé attaché au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale et rédige le Catalogue des manuscrits espagnols et portugais de la Bibliothèque Nationale, publié peu après (1881-1892).
Pour ses Études sur l’Espagne, il recevra le prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1891.
Il se tourne alors vers l’enseignement en acceptant en 1880 une chaire de professeur à l’École supérieure des lettres d’Alger. Il revient en métropole en 1885 pour occuper le secrétariat de l’École des chartes (1885-1907), tout en enseignant la philologie à l’École pratique des hautes études, qu’il finit par diriger.
À partir de 1900, il préside le jury des premières sessions de l'agrégation d'espagnol et d'italien[3]. Il dirige le Bulletin hispanique.
Il est élu en 1907 à la chaire de langues et littératures de l’Europe méridionale au Collège de France, succédant à son maître Paul Meyer.
Correspondant de la Real Academia Española, Alfred Morel-Fatio est élu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1910.