Le noyau d'un morphisme d'algèbres de Poisson est un idéal.
Un endomorphisme de est dit canonique s'il est simultanément une dérivation pour le produit d'algèbre associative de et pour son crochet de Poisson. Pour toute , l'endomorphisme défini par est un endomorphisme canonique. Un endomorphisme de la forme est appelé canonique. On note l'ensemble de endomorphismes hamiltoniens, celui des endomorphismes canoniques et celui des dérivations. On a alors : .
La catégorie opposée de celle des algèbres de Poisson réelles (commutatives) peut être identifiée avec la catégorie des systèmes mécaniques classiques.
L'exemple premier exemple d'algèbre de Poisson est l'algèbre des fonctions lisses à valeurs réelles sur une variété symplectique . La non dégénérescence de la 2-forme permet d'identifier le fibré tangent et le fibré cotangent de la variété et ainsi d'associer à le champ de vecteurs hamiltonien par la formule :. Il est alors aisé de vérifier que définit un crochet de Poisson sur .
Toute algèbre associative est canoniquement une algèbre de Lie pour le crochet , . C'est un exercice facile de vérifier que ce crochet satisfait la règle de Leibniz et l'identité de Jacobi et munit donc d'une structure de Poisson. Dans le cas où est commutative,la structure de Lie (et donc de Poisson) est triviale.
L'algèbre tensorielle d'un module sur un anneau commutatif est associative. Dans le cas ou le module est une algèbre de Lie , on vérifie que le crochet de lie se relève à l'algèbre tensorielle et satisfait la règle de Leibniz et l'identité de Jacobi. On obtient ainsi naturellement une structure de Poisson sur l'algèbre tensorielle de .