Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Alice Frederica Edmonstone |
Surnom |
Freddie |
Nationalité | |
Activités | |
Famille |
Arrière-grand-mère maternelle de Camilla Parker Bowles |
Père |
William Edmonstone (en) |
Mère |
Mary Edmonstone (d) |
Conjoint | |
Enfants | |
Parentèle |
Camilla Parker Bowles (arrière-petite-fille) |
Alice Frederica Keppel, de son nom complet, née Edmonstone le 29 avril 1868 à Strathblane (Écosse, Royaume-Uni) et morte le 11 septembre 1947 près de Florence (Toscane, Italie), est une aristocrate anglaise.
Elle est connue pour être la maîtresse d'Edward VII et l'arrière-grand-mère de Camilla Parker Bowles[1].
Elle naît Alice Frederica Edmonstone, fille de sir William Edmonstone, 4e baronnet Edmonstone, amiral à la retraite de la Royal Navy, et de Mary Elizabeth Edmonstone, née Parsons, à Woolwich Dockyard. Elle grandit à Dunthreat Castle, en Écosse[1].
Son grand-père a été gouverneur des îles Ioniennes[2]. Elle a un frère et sept sœurs aînés[3].
Le , elle épouse George Keppel (1865–1947), fils de William Keppel, 7e comte d'Albemarle, de quatre ans son aîné.
Rapidement, elle connaît plusieurs liaisons, avec l'accord de son mari, qui a lui-même des aventures extra-conjugales.
En 1898, elle rencontre le prince de Galles, futur Édouard VII, alors âgé de 56 ans et de vingt-sept ans son ainé. Elle devient une de ses maîtresses.
Le mari d'Alice ne s'opposant pas à cette relation, Édouard VII rend régulièrement visite à sa femme. Le couple bénéficiera ainsi des faveurs du roi, par l'octroi d'actions dans des fabriques de caoutchouc, de dotations, et de promotions dans l'armée pour George Keppel, sous le commandement de Sir Thomas Lipton[1].
Édouard a d'autres liaisons, avec des actrices comme Lillie Langtry et semble-t-il Sarah Bernhardt, avec des femmes du monde comme Lady Spencer, née Jennie Jerome (mère de Winston Churchill), Daisy Greville de Warwick et Frances Brooke. Ses deux dernières maîtresses furent Alice Keppel et Agnes Keyser (en), fille d'un riche banquier.
D'après Christopher Wilson, qui a publié d'importants travaux sur l'arrière-petite-fille d'Alice Keppel, Camilla Parker Bowles : « Alice Keppel a été d'une aide extraordinaire pour Édouard VII, plus que son épouse la reine Alexandra n'aurait pu le faire ».
Les sentiments de la reine Alexandra à son égard sont positifs : Alice Keppel tend à calmer le roi et sait se montrer discrète. Alice Keppel offre également des cadeaux à la reine. Cependant, à la mort d'Edward VII, la reine veuve n'intègre pas Alice Keppel et sa famille à la cour[1].
Certains aristocrates, comme le duc de Norfolk, le duc de Portland et le marquis de Salisbury, se détournent alors de la maîtresse du roi.
À la mort d'Édouard VII en , elle se retire à Ceylan pendant deux ans, avant de revenir en Angleterre.
Par la suite, après avoir entendu qu'Édouard VIII était sur le point de renoncer au trône pour épouser Wallis Simpson, Alice Keppel fit remarquer que « les choses étaient bien mieux faites à mon époque » (« Things were done much better in my day »)[4].
Dans son livre, intitulé Edward VII's Last Loves: Alice Keppel and Agnes Keyser, Raymond Lamont-Brown souligne qu'il ne faut pas sous-estimer l'influence qu'eurent à la fois Alice Keppel et Agnes Keyser à la cour royale sur la politique et la diplomatie de l'époque.
En la poste britannique sort un timbre-poste représentant Alice Keppel accompagnée de sa fille Violet, alors enfant.
Sa fille Sonia épousa l'Honorable Roland Cubitt, fils d'Henry Cubitt, 2e baron Ashcombe. Roland devint 3e baron après la mort de son père en .
Humanitariste, elle contribua avec l'aide de sa sœur à fonder un hôpital militaire pour officiers et reçut à cette occasion le soutien d'Édouard VII.[réf. nécessaire]