Alice Nzomukunda

Alice Nzomukunda
Fonctions
Seconde Vice-présidente de la
république du Burundi

(1 an et 7 jours)
Avec Martin Nduwimana
Président Pierre Nkurunziza
Prédécesseur Frédéric Ngenzebuhoro
Successeur Marina Barampama
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Bujumbura (Royaume du Burundi)
Nationalité Burundaise
Parti politique Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie

Alice Nzomukunda est une femme politique hutu burundaise née le à Bujumbura. Nzomukunda a été vice-présidente du parlement. Elle était seconde vice-présidente du Burundi du jusqu'à sa démission le . Nzomukunda est membre du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD).

La nouvelle constitution burundaise, approuvée le crée deux postes de vice-président. Le poste de second vice-président est réservé aux hutus et est chargé de traiter les affaires économiques et sociales. Nzomukunda a été nommée par le président Pierre Nkurunziza le (en même temps que le premier vice-président Martin Nduwimana). Elle est investie par l'Assemblée nationale du Burundi avec 109 voix pour ; et par le Sénat avec 46 voix pour et 2 contre. Nzomukunda a immédiatement prêté serment.

Nzomukunda démissionne de son poste le pour protester contre la corruption et les violations des droits de l'homme par le gouvernement. Elle conteste aussi l'existence d'une tentative de coup d'État qui a entrainé l'arrestation de l'ancien président Domitien Ndayizeye le 21 août[1]. Elle a été remplacée par Marina Barampama au poste de seconde vice-présidente. Nzomukunda part alors en exil en Belgique[2].

Nzomukunda revient au Burundi après l'éviction d'Hussein Radjabu du CNDD-FDD et est élue vice-présidente du Parlement burundais le succédant à Honesime Nduwimana[2].

En 2007, son parti a voté son éviction ainsi que celles d'autres membres du parti. À partir de ce moment, Alice Nzomukunda bascule dans le camp opposant. Pourchassée par le pouvoir, elle quitte le Burundi pour des raisons de sécurité. Elle continue à œuvrer dans la politique et crée son propre parti ADR (Alliance Démocratique pour le Renouveau) se présentant elle-même comme candidate à l'élection présidentielle burundaise de 2010. Après avoir perdu les élections, l'opposition décide de créer un parti unique regroupant tous les partis opposants y consentant, dont l'ADR de Nzomukunda.

Notes et références

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