Alice Schille

Alice Schille
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
ColumbusVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Green Lawn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Art Students League of New York
Columbus College of Art and Design (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Mouvement
Distinction
Ohio Women's Hall of Fame (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Alice Schille, née le et morte le , est une aquarelliste et peintre américaine de Columbus (Ohio). Elle est réputée pour ses peintures impressionnistes et postimpressionnistes qui représentent généralement des scènes de marchés, de femmes, d'enfants et des paysages[1],[2]. Sa capacité à capturer le caractère de ses sujets et de ses paysages lui a souvent valu le premier prix de concours d'art[3]. Elle est également connue pour sa polyvalence dans les styles de peinture ; ses influences comprenaient les « maîtres anciens néerlandais, James McNeill Whistler, les Fauves et les muralistes mexicains »[3].

Biographie

[modifier | modifier le code]

Schille est née dans une famille aisée le , de Peter Schille et de Sophia Green. Elle voyage sur plusieurs continents (Amérique du Nord et du Sud, Europe et Afrique) pour développer ses techniques de peinture[2]. Ses voyages l'encouragent à développer son style artistique complexe et polyvalent ; l'amalgame de ses voyages reflète « un courage et une force de volonté inhabituels » dans ses peintures[2].

Elle fréquente la Columbus Art School à partir de 1891 et étudie à la Art Students League of New York grâce à une bourse du peintre américain William Merritt Chase. Elle y étudie le dessin d'illustrations avec l'artiste américain Kenyon Cox. En 1894, elle se rend en Europe et y reste jusqu'en 1900. En 1903, elle étudie à l'Académie Colarossi à Paris[4] et voyage plus tard dans divers pays comme les États-Unis, le Maroc et l'Égypte. Pendant des années, elle enseigne à la Columbus Art School, prenant sa retraite en 1948[5].

Alice Schille remporte la médaille d'or à l'exposition annuelle d'aquarelles de 1915 à l'Académie des Beaux-Arts de Pennsylvanie[6], ainsi que de nombreux autres honneurs tout au long de sa vie. Cette même année, elle expose des peintures à New York aux côtés d'œuvres d'Helen Watson Phelps, d'Adelaide Deming (en) et d'Emma Lampert Cooper[7]. L'érudit James Keny note dans son extrait sur Schille dans The American Midwest: An Interpretive Encyclopedia, qu'en 1909 « Schille a exposé certains des premiers exemples de pointillisme réalisés par un artiste américain à la Pennsylvania Academy of [sic] Fine Arts. »[8].

Schille visite pour la première fois Santa Fe, au Nouveau-Mexique, lors de l'été 1919. Elle y revient l'été suivant ainsi qu'en 1926. Elle continue à venir en visite sporadiquement dans les années 1930. En 1920, elle présente une exposition individuelle de quinze aquarelles au New Mexico Museum of Art. Plus tard cette année-là, elle expose au salon annuel Fiesta du même musée[9]. Aujourd'hui, son travail se trouve dans diverses collections d'art permanentes : Canton Museum of Art, Columbus Museum of Art, El Paso Museum of Art, Indianapolis Museum of Art, Université d'État de l'Ohio, Pennsylvania Academy of Fine Arts, Art Club of Philadelphia et le musée des beaux-arts de San Francisco[10].

Schille perd son père à l'âge de 17 ans tandis que sa mère vivra jusqu'à l'âge de 101 ans. Schille est enterrée au cimetière de Green Lawn de Columbus (Ohio) (en)[11].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ (en) William H. Gerdts, Alice Schille, New York, 1st, (ISBN 978-1555951818)
  2. ↑ a b et c (en) « Historic American Artist -- ALICE SCHILLE » [archive du ] Accès libre, Keny Galleries
  3. ↑ a et b (en) « SCHILLE, Alice » Accès payant, sur Oxford Art Online
  4. ↑ (en) Keny, « The French Experience: Alice Schille's Artistic Legacy » Accès libre, sur Traditional Fine Arts (consulté le )
  5. ↑ (en) Gerald M. Ackerman, American Orientalists, Paris, ACR, , 192–195 p. (ISBN 9782867700781, lire en ligne Accès limité)
  6. ↑ (en) Kathleen A. Foster, American Watercolor in the Age of Homer and Sargent, Yale University Press, (ISBN 9780300225891), p. 341
  7. ↑ (en) Group exhibition of recent paintings by Helen Watson Phelps, Alice Schille, Adelaide Deming and Emma Lampert Cooper : pictures of India, Mar. 1–13, New York, Arlington Galleries, , 8 p. (lire en ligne Accès libre)
  8. ↑ (en) Richard Sisson, The American Midwest: an interpretive encyclopedia, Bloomington, Ind. [u.a., Indiana Univ. Press, (ISBN 9780253348869, OCLC 266513667)
  9. ↑ (en) Stacia Lewandowski, Light, Landscape and the Creative Quest : Early Artists of Santa Fe, Santa Fe, New Mexico, Salska Arts, (ISBN 9780615469171), p. 178–179
  10. ↑ (en) Phil Kovinick et Marian Yoshiki-Kovinick, An Encyclopedia of Women Artists of the American West, Austin, TX, University of Texas Press, (ISBN 0292790635), p. 271
  11. ↑ (en) Theodore Decker, « Theodore Decker commentary: Green Lawn vandals steal peace from families » Accès libre, sur Columbus Dispatch, (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) William H. Gerdts, Alice Schille, New York, 1st, (ISBN 978-1555951818)
  • (en) Cassandra Lee Tellier, James M. Keny et Tara Keny, The French Connection: Midwestern Modernist Women, 1900-1930, Columbus, Ohio, The Schumacher Gallery, Capital University: In association with Keny Galleries, (lire en ligne)
  • (en) Kathleen A. Foster, American Watercolor in the Age of Homer and Sargent, Yale University Press, (ISBN 9780300225891), p. 55
  • (en) Kathleen A. Foster, Tara R. Keny, Nannette V. Maciejunes et James M. Keny, In a New Light: Alice Schille and the American Water Color Movement, Columbus Museum of Art, , 138 p. (ISBN 9780918881748)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]