Allan Richard Pred, né le à New York et mort le à Berkeley, est un géographe et universitaire américain, professeur à l'université de Berkeley, reconnu pour ses contributions dans la diffusion des innovations, la croissance urbaine et le développement régional.
Allan Richard Pred est né dans le Bronx, à New York en 1936 et étudie à l'Antioch College puis à l'Université de Pennsylvanie. Il obtient son doctorat en 1962 de l'université de Chicago où la nouvelle géographie quantitative est enseignée. Il est nommé professeur à l'université de Californie à Berkeley en 1971 et dirige le département de géographie de 1979 à 1988. Il prend sa retraite en 2006, ayant passé 44 ans à Berkeley. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages et de nombreux articles et chapitres de livre[1].
Il rencontre à San Francisco en 1962 son épouse, Hjördis, originaire de Suède, pays dans lequel leur couple se rend chaque année, ce qui explique que Pred y soit particulièrement reconnu[2]. Il décède le des suites d'un cancer du poumon[3].
« Place as Historically Contingent Process : Structuration and the Time-Geography of Becoming Places ». Annals of the Association of American Geographers 74 (1984), 279-297.
« Somebody Else, Somewhere Else: Racisms, Racialized Spaces and the Popular Geo-graphical Imagination in Sweden », Antipode, 29 (1997), 383–416.
« The Nature of Denaturalized Consumption and Everyday Life », in Bruce Braun and Noel Castree (eds.), Remaking Reality: Nature at the Millennium (London and New York: Routledge, 1998), 153-172.
« Memory and the Cultural Reworking of Crisis: Racisms and the Current Moment of Danger in Sweden, or Wanting it Like Before », Society and Space, 16 (1998), 635-664.
« Unspeakable Spaces: Racisms Past and Present on Exhibit in Stockholm, or the Unad-dressable Addressed », City & Society, 13 (2000), 119-159.