Membre de la Chambre des députés | |
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Membre de l'Assemblée nationale révolutionnaire de Tchécoslovaquie (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cemetery in Šárka (d) |
Nationalités | |
Formation |
Faculté de droit de l'université Charles (en) |
Activités | |
Fratrie |
Viktor Rašín (d) |
Conjoint |
Karla Rašínová (d) |
Enfants |
Parti politique |
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Alois Rašín, né le à Nechanice (royaume de Bohême) et mort assassiné le à Prague, est un homme politique tchécoslovaque[1].
Étudiant en droit à l'université Charles de Prague, il commence à militer dans le milieu étudiant radical. Cet engagement lui vaut d'être condamné à deux ans de prison en 1894. À sa libération, il ouvre son cabinet d'avocat et collabore au journal Narodny listy, tout en poursuivant ses activités politiques. Il se fait élire au parlement austro-hongrois en 1911[1].
Dès le début de la Première Guerre mondiale, il soutient activement le mouvement séparatiste tchèque. Pendant la Première Guerre mondiale, il a été emprisonné à Vienne[2]. Il est arrêté et condamné à mort en 1915 avec Karel Kramář. À la mort de François-Joseph (1916), sa peine est commuée en dix ans d'emprisonnement, puis il est amnistié en 1917[1].
En 1918, il fait partie de ceux qui organisent le nouvel État tchécoslovaque et en devient le premier ministre des Finances (1918-1919). À ce titre, il stabilise la monnaie et évite l'inflation qui afflige les pays voisins. Son attitude intransigeante lui vaut cependant de nombreuses critiques. En 1922, il est à nouveau ministre des Finances dans le gouvernement de Antonín Švehla et mène une politique de déflation et de baisse des salaires, tandis que le chômage est très élevé[1].
Le , le jeune anarchiste Josef Šoupal (1903-59) le blesse à l'arme à feu. Il décède le suivant[1].