Alpha2 Capricorni

α2 Capricorni
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 20h 18m 03,256s[1]
Déclinaison −12° 32′ 41,47″[1]
Constellation Capricorne
Magnitude apparente +3,58[2]

Localisation dans la constellation : Capricorne

(Voir situation dans la constellation : Capricorne)
Caractéristiques
Type spectral G9III[3]
Indice U-B +0,69[2]
Indice B-V +0,93[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +0,7 ± 0,4 km/s[4]
Mouvement propre μα = +62,63 mas/a[1]
μδ = +2,66 mas/a[1]
Parallaxe 30,82 ± 0,19 mas[1]
Distance 105,8 ± 0,7 al
(32,4 ± 0,2 pc)

Désignations

Gredi, Algedi, Secunda Giedi, Algiedi Secunda, α2 Cap, 6 Cap, HR 7754, HD 192947, BD-12°5685, HIP 100064, SAO 163427, FK5 761, ADS 13645 ABC, CCDM J20181 -1233 ABC, GC 28200[5]

Alpha2 Capricorni2 Cap / α2 Capricorni) dans la Désignation de Bayer est une étoile triple[6] de la constellation du Capricorne. Elle porte le nom Algedi.

Nomenclature

[modifier | modifier le code]

Algedi est le nom propre aujourd’hui approuvé pour Alpha2 Carpricorni / α2 Cap par l’Union astronomique internationale (UAI)[7]. C’est l’arabe / الجدي al-Ğady, « le Chevreau ». Ce nom est connu de longue date par les Arabes, et attesté comme le 10e signe zodiacal dans l’horoscope de fondation de la ville de Baghdad en 762, ainsi que nous rapporte l’érudit persan al-Bīrūnī[8]. Il y adapte le nom akkadien de basse époque, urīṣu, « la chèvre », venu par l’araméen gadya. Thomas Hyde (1665) donne gjiedi pour nom de la constellation dans sa traduction du یجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437)[9], puis Giuseppe Piazzi s’en saisit pour nommer l’étoile α1 Cap Prima Giedi et α2 Cap Secunda Giedi[10]. Transformé en Algedi au cours du XXe siècle, il est repris dans ses deux formes connues par Richard Hinckley Allen[11], a permis sa diffusion dans les catalogues des XXe et XXIesiècle.

Propriétés

[modifier | modifier le code]

Alpha2 Capricorni / α2 Cap est située à environ 106 années-lumière de la Terre[1].

La composante primaire du système, désignée α2 Capricorni A, est une géante jaune de type spectral G9III[3] et d'une magnitude apparente de +3,58[2]. Les composantes secondaire et tertiaire, désignées α2 Capricorni B et C, constituent elles-mêmes un sous-système binaire. Ce sont deux étoiles de onzième magnitude situées à 6,6 secondes d'arc de l'étoile primaire[6].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. (en) * alf02 Cap -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  7. (en) IAU, « Star Names », Site « IAU », List of January 1st, 2021. »
  8. Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 46.
  9. (la) Thomas Hyde, « Tabulae Long. ac Lat. Stellarum Fixarum ex Observatione Ulugh Beighi, Tamerlanis Magni Nepotis, Oxonii : Henry Hall, 1665, Commentarii, p. 42. »
  10. (la) Giuseppe Piazzi, Præcipuarum stellarum inerrantium positiones mediæ ineunte sæculo XIX : ex observationibus habitis in specola Panormitana ab anno 1792 ad annum 1813, éd. Panermi : ex regia typ. militari, 1814, pp. 143 et 144.
  11. Richard Hinckley Allen, Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning, New-York: Dover Publications, 1963, p. 140.

Liens externes

[modifier | modifier le code]