Algedi est le nom propre aujourd’hui approuvé pour Alpha2 Carpricorni / α2 Cap par l’Union astronomique internationale (UAI)[7]. C’est l’arabe / الجدي al-Ğady, « le Chevreau ». Ce nom est connu de longue date par les Arabes, et attesté comme le 10e signe zodiacal dans l’horoscope de fondation de la ville de Baghdad en 762, ainsi que nous rapporte l’érudit persan al-Bīrūnī[8]. Il y adapte le nom akkadien de basse époque, urīṣu, « la chèvre », venu par l’araméengadya. Thomas Hyde (1665) donne gjiedi pour nom de la constellation dans sa traduction du یجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437)[9], puis Giuseppe Piazzi s’en saisit pour nommer l’étoile α1 CapPrima Giedi et α2 CapSecunda Giedi[10]. Transformé en Algedi au cours du XXe siècle, il est repris dans ses deux formes connues par Richard Hinckley Allen[11], a permis sa diffusion dans les catalogues des XXe et XXIesiècle.
La composante primaire du système, désignée α2 Capricorni A, est une géante jaune de type spectral G9III[3] et d'une magnitude apparente de +3,58[2]. Les composantes secondaire et tertiaire, désignées α2 Capricorni B et C, constituent elles-mêmes un sous-système binaire. Ce sont deux étoiles de onzième magnitude situées à 6,6 secondes d'arc de l'étoile primaire[6].
↑ abc et d(en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0, (Bibcode2002yCat.2237....0D)
↑ (la) Giuseppe Piazzi, Præcipuarum stellarum inerrantium positiones mediæ ineunte sæculo XIX : ex observationibus habitis in specola Panormitana ab anno 1792 ad annum 1813, éd. Panermi : ex regia typ. militari, 1814, pp. 143 et 144.
↑ Richard Hinckley Allen, Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning, New-York: Dover Publications, 1963, p. 140.