Domaine | Bacteria |
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Embranchement | Pseudomonadota |
Les Alphaproteobacteria (en français les Alphaprotéobactéries) sont une classe de bactéries à Gram négatif de l'embranchement des Pseudomonadota. Son nom, formé sur les mots grecs alpha (ἄλφα : première lettre de l'alphabet) et Proteus (Προτεύς : Protée, dieu capable de se métamorphoser) complétés du néolatin bacteria (bactérie), n'est exceptionnellement pas dérivé du nom de son ordre type Caulobacterales.
C'est une classe très diversifiée qui comprend relativement peu de genres pathogènes humains tels que Bartonella, Brucella ou encore Rickettsia. On y trouve également des genres endosymbiotes d'arthropodes et de nématodes (Wolbachia), symbiotes de plantes dans la rhizosphère (Rhizobium),phototrophes (Rhodobacter) ou méthanotrophes (familles des Methylocystaceae et Beijerinckiaceae), etc. D'après la théorie endosymbiotique, les proto-mitochondries (en) dont proviennent les mitochondries actuelles sont vraisemblablement des Alphaproteobacteria proches des Rickettsia.
L'espèce Agrobacterium radiobacter (anciennement A. tumefaciens) est exploitée par le génie génétique comme vecteur de transfection pour introduire de l'ADN étranger dans des cellules végétales. Des adaptations à la présence de biocides et à des températures élevées ont été décrites chez Rubellimicrobium thermophilum dans un environnement industriel (fabrication de papier)[2].
Ce taxon est décrit en 2006 par G.M. Garrity et al. dans la deuxième édition du Bergey's Manual of Systematic Bacteriology[1]. Il est validé la même année par une publication dans l'IJSEM[3].
En 2013, M.P. Ferla et al. s'appuient sur un séquençage des gènes de l'ARN ribosomique de la grande et de la petite sous-unité pour proposer une subdivision des Alphaproteobacteria en trois sous-classes : Caulobacteridae, Magnetobacteridae et Ricketsiidae (corrig.)[4]
Selon la LPSN (3 décembre 2022)[5] :
Selon la LPSN (3 décembre 2022)[5] les ordres suivants sont en attente de publication valide (Ca. signifie Candidatus) :