Amos Goldberg, né en 1966, est un historien israélien, professeur au Département d'histoire juive et du monde juif contemporain de l'université hébraïque de Jérusalem et membre du Van Leer Jerusalem Institute ; il est membre du comité de rédaction de l'institut[1].
Il s'oppose à la « définition opérationnelle de l’antisémitisme » de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste (International Holocaust Remembrance Alliance, IHRA), affirmant que « c'est devenu un outil pour faire taire toute critique de la politique israélienne, c'est devenu un outil pour faire taire la liberté d'expression ». En revanche, il soutient la Déclaration de Jérusalem sur l'antisémitisme(en)[2].
Goldberg a publié une analyse selon laquelle les actions d'Israël pendant la guerre Israël-Hamas en cours depuis 2023 sont constitutives d'un génocide[3],[4]. En octobre 2024, il affirme explicitement que « ce qui se passe à Gaza est un génocide, car Gaza n’existe plus ». Il dénonce également la « rhétorique génocidaire » qui domine en Israël, dans les médias, l’opinion publique et la sphère politique[5].
(en) Amos Goldberg et Haim Hazan, Marking Evil: Holocaust Memory in the Global Age, Berghahn Books, (ISBN978-1-78238-620-9)
(en) Amos Goldberg, Trauma in First Person: Diary Writing During the Holocaust, Indiana University Press, (ISBN978-0-253-03021-4)[6],[7],[8]
(en) Bashir Bashir et Amos Goldberg, The Holocaust and the Nakba: A New Grammar of Trauma and History, Columbia University Press, (ISBN978-0-231-54448-1, LCCN2018018867)
↑Gilbert, « Amos Goldberg, Trauma in First Person: Diary Writing During the Holocaust », Psychoanalysis and History, vol. 21, no 1, , p. 127–130 (DOI10.3366/pah.2019.0288).
↑Budryte, « Trauma in First Person: Diary Writing During the Holocaust by Amos Goldberg (review) », Holocaust and Genocide Studies, vol. 35, no 1, , p. 106–108 (ISSN1476-7937, lire en ligne).