Anartia jatrophae est une espèce néotropicale de lépidoptères de la famille des Nymphalidae.
L'imago d’Anartia jatrophae est un papillon d'une envergure variant de 51 à 70 mm, et qui se présente sous deux formes : celle de la saison sèche, plus claire et plus grande, et celle de la saison humide, plus foncée et plus petite. Le dessus des ailes est de couleur blanc beige, orné d'un ensemble de lignes et de taches brunes, incluant une double série de chevrons submarginaux[1]. Les ailes antérieures ont le bord externe concave, et les ailes postérieures ont le bord externe festonné.
Il vole toute l'année[1].
Les plantes hôtes de sa chenille sont nombreuses, des Blechum, Lindernia, Lippia (Verbenaceae), Ruellia dont Ruellia occidentalis, Bacopa dont Bacopa monnieri à la Guadeloupe et à la Martinique[2],[3].
Anartia jatrophae est présent du Sud-Est des États-Unis, en Amérique centrale au Mexique, à Panama et au Honduras, à Porto Rico, à Cuba, à Haïti, à la Jamaïque, à la Guadeloupe et à la Martinique, et en Amérique du Sud sous forme de deux isolats, l'un au Suriname, en Guyane et au Brésil, l'autre au Paraguay et en Argentine[2],[3].
Il est résident en Amérique du Sud et Amérique centrale ainsi que dans l’extrême sud du Texas et de la Floride. Il est migrateur habituel jusqu'en Caroline du Sud et migrateur exceptionnel en Caroline du Nord, Utah, Missouri et Kansas.
Il réside en zones diverses ouvertes, rives de cours d'eau, parcs, jardins[1],[4].
Anartia jatrophae se nomme White Peacock en anglais[2],[4].
L'espèce Anartia jatrophae a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1763, sous le nom initial de Papilio jatrophae[5]. Elle est classée dans la famille des Nymphalidae, la sous-famille des Nymphalinae et la tribu des Victorinini.
Pas de statut de protection particulier.
Ce papillon figure sur une émission des Bahamas de 1994, d'une valeur de 60 c.