Anatoly Mikhaïlovitch Stössel Анатóлий Миха́йлович Сте́ссель | ||
Naissance | Saint-Pétersbourg (Russie) |
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Décès | (à 66 ans) Khmilnyk (Ukraine) |
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Origine | Russe | |
Allégeance | Empire russe | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Lieutenant-général Général-adjudant |
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Années de service | 1866 – 1906 | |
Commandement | 9e régiment d'infanterie 16e Régiment d'Infanterie du Ladoga 44e Régiment d'Infanterie du Kamchatka 3e Brigade des fusiliers de Sibérie orientale 2e Division d'infanterie Zone fortifiée de Guandong |
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Conflits | Guerre russo-turque de 1877-1878 Révolte des Boxers Guerre russo-japonaise |
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Distinctions | Ordre de Saint-Georges 4e classe Ordre de Saint-Georges 3e classe Ordre de Sainte-Anne 3e,2e et 1e classe Ordre de Saint-Vladimir 4e degré, 3e degré Ordre de Saint-Stanislas 1e degré, 2e degré, 3e degré Ordre du Soleil levant 2edegré (Japon) Ordre de l'Aigle rouge (Prusse) Pour le Mérite (Prusse) Ordre de la Bravoure (Bulgarie) |
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Autres fonctions | Baron | |
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Anatoly Mikhaïlovitch Stössel ou Stoessel, en russe Анатолий Михайлович Стессель (Stessel), était un baron russe issu d'une famille germano-balte, né le [1] à Saint-Pétersbourg, et mort le .
Général de l'armée impériale russe, il fut tenu pour responsable de la chute de Port-Arthur, quelques jours avant la fin de la guerre russo-japonaise de 1904-1905.
Stössel sort de l'Académie militaire Paul en 1866. Il participe à la guerre russo-turque de 1877-1878, puis commande en 1896 le 16e régiment d'infanterie de Ladoga et, de 1897 à 1899, le 44e régiment d'infanterie du Kamtchatka.
À la tête de la 3e armée de Sibérie orientale (de 1899 et jusqu'en 1903), il combat comme les autres armées des puissances européennes la révolte des Boxers chinois de 1901.
Le , il est nommé général-commandant de Port-Arthur, en Mandchourie, place-forte concédée[2] par la Chine à l'Empire russe.
Pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905), il subit le siège de Port-Arthur par les Japonais. La chute de la ville précipite la capitulation russe en . Considéré comme responsable de la défaite, Stössel est mis aux arrêts et est condamné à mort en 1908, peine commuée en dix ans d'emprisonnement. Il est gracié et libéré par Nicolas II, l'année suivante.
Il décède en 1915 et est enterré à Khmelnik[3], aujourd'hui en Ukraine.
Son fils, le colonel Stoessel (1876-1933), est un officier de l'Armée blanche.
L'interview à Shuishiying (水師営の会見) est une chanson et fanfare militaire, écrite à l'époque par les Japonais en commémoration de leur victoire sur le Général Stössel. Les paroles témoignent du point de vue de l'armée japonaise et des modes de pensées des gens contemporains de ces évènements, ainsi que des valeurs militaristes de la vieille Europe que partageait le Japon d'alors.
L'engagement de Lǚshùnkǒu conduisit à la reddition d'un château,
Le Général de l'armée ennemi (Teki no Shôgun), Stessel
Shuishiying était le site,
De sa rencontre avec le Général Nogi (Nogi-Taishô)
Il y avait un jujube dans le jardin,
Portant les marques des balles,
Et la maison était encore tumultueuse,
C'est dans ce cadre que les deux généraux se rencontrèrent enfin.
Solennellement le Général Nogi
Lui annonce la miséricorde de l'Empereur.
C'est avec une agréable surprise que le Général Stessel,
Accepte la bienveillance de l'Empereur.
L'ennemi d'hier est maintenant devenu un ami.
Leurs mots témoignent d'un respect mutuel,
Je complimente leur défense,
Il loue notre bravoure.
Il était titulaire de: