Ancinnes | |||||
L'église Saint-Perre-Saint-Paul. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles | ||||
Maire Mandat |
Denis Assier 2020-2026 |
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Code postal | 72610 | ||||
Code commune | 72005 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ancinnois | ||||
Population municipale |
917 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 22′ 06″ nord, 0° 10′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 242 m |
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Superficie | 27,21 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Alençon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sillé-le-Guillaume | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Ancinnes est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 917 habitants[Note 1] (les Ancinnois).
La commune fait partie de la province historique du Maine[1].
La ville la plus proche d'Ancinnes est Alençon, chef-lieu de l'Orne, à 8 km.
Ancinnes se trouve dans le parc naturel régional Normandie-Maine (entre les Alpes mancelles et le Perche) à l'orée de la forêt domaniale de Perseigne. Couvrant 2 721 hectares, son territoire est le plus étendu du canton de Saint-Paterne.
La Basse-Cour, le Fresne, les Ormeaux, le Petit Châtelet, le Grand Châtelet, le Clos Hibou, Chaigné, Barenton, la Botellerie, Ville-Gagné, les Glottières, les Guillebaudières, les Chapelleries, le Gesmier, le Gué-de-l'Aulne, les Rottes, Vaugolay, la Longère, Montguillon, Couesme, la Biche.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Ancinnes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,2 %), forêts (23,3 %), prairies (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
On a découvert, dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, les restes d'un autel byzantin et des piscines doubles servant aux ablutions. Le plafond et les murs sont décorés de peintures murales remarquables réalisées au XIXe siècle.
La commune d'Ancinnes fut le fief des Couesme(s) au Moyen Âge. Cette famille installée au Xe siècle s'est éteinte au XVIIe. Elle était parmi les plus vieilles familles de la région et les plus puissantes, et elle eut par mariage la seigneurie de Lucé de la fin du XIVe à la fin du XVIe siècle. Alliée des rois de France contre les Anglais, à une époque où les Anglais étaient installés dans la région, elle a bénéficié de la protection et l'appui royal après la victoire du roi de France. Elle a été chargée, notamment, de faire la police pour le compte du roi. Ainsi sous François Ier, Charles de Couesme était capitaine des francs-archers du Roi. La famille de Couesme(s) résidait dans le manoir qui prit son nom, près du bourg d'Ancinnes. Ce manoir classé monument historique est dans l'état où Charles de Couesme l'a réaménagé au goût de la Renaissance en 1520 environ. À l'origine, il avait la forme d'un manoir-hall.
En 1668 et 1680, René de Hardas, chevalier et seigneur de Courtilloles, rend aveu par son procureur pour les fiefs d'Ancinnes, Chesnay et la Chevallerie dans le Saosnois. Le château de Courtilloles se situe dans la commune d'Ancinnes sur la route vers Champfleur.
Le lieutenant Arthur de Montalembert était exploitant agricole à Ancinnes. Mobilisé en 1939 et blessé en 1940, résistant français et officier des services secrets britanniques, il est arrêté par la Gestapo, déporté et exécuté au camp de Mauthausen, en 1944, à 33 ans. Chevalier de la Légion d'honneur, mort pour la France, son nom figure sur plusieurs plaques commémoratives, comme celles de la basilique Sainte-Clotilde et du cimetière de Picpus (Paris) et sur le monument aux morts d'Ancinnes.
Le , la commune est libérée de l'occupation allemande par la 2e DB du général Leclerc.
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2022, la commune comptait 917 habitants[Note 3], en évolution de −4,58 % par rapport à 2016 (Sarthe : −0,25 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Ancinnes a compté jusqu'à 1 244 habitants en 1841.
Blason | De gueules à l'orgue du lieu d'or surmonté de deux clés du même passées en sautoir[23]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |