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Nom de naissance |
André Marie Édouard Plassart |
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Philologue, helléniste, philologue classique, archéologue, linguiste, épigraphiste, professeur d'université |
André Plassart est un helléniste français, épigraphiste et archéologue, né le à Chartres et mort le à Paris.
André Plassart est élève à l’École normale supérieure de 1907 à 1910 ; tout juste agrégé, il part pour l’École française d’Athènes, dont il devient secrétaire général.
En 1922, il rentre en France et enseigne à l’université de Grenoble jusqu’en 1932. Il soutient le sa thèse de doctorat sur Les Sanctuaires et les cultes du Mont Cynthe à Délos (prix Zographos de l’Association pour l'encouragement des études grecques en France).
Il obtient ensuite le poste de professeur de langue et de littérature grecques à la faculté des lettres de Paris jusqu’à sa retraite en 1960, où il dirige l’Institut de grec de la Sorbonne. Second vice-président de l’Association pour l’encouragement des études grecques en France en 1940, il assure la présidence de la plupart des réunions jusqu’à la fin de la guerre. Il fut également le coprésident de la Revue des études grecques avec Pierre Roussel, puis son président pendant 40 ans.
Plassart travaille sur les cultes de Délos et de Delphes. Il a également dans sa jeunesse participé aux fouilles d’Orchomène en Arcadie.
Dans sa nécrologie, Jean Irigoin le décrit comme un travailleur consciencieux et appliqué et loue notamment son travail de relecture des manuscrits et des épreuves qui lui étaient donnés.
(liste non exhaustive)
Il est également titulaire du prix Zographos en 1929 et reçoit le prix de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1930[1].