André Boulerice | |
André Boulerice en 1985. | |
Fonctions | |
---|---|
Député de Sainte-Marie–Saint-Jacques | |
– (15 ans, 9 mois et 17 jours) |
|
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Martin Lemay |
Ministre délégué aux Relations avec les citoyens et à l'Immigration | |
– (1 an, 2 mois et 30 jours) |
|
Prédécesseur | André Boisclair (indirectement) |
Successeur | Fonction abolie |
Député de Saint-Jacques | |
– (3 ans, 11 mois et 11 jours) |
|
Prédécesseur | Jean-François Viau |
Successeur | Fonction abolie |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Joliette, Québec , Canada |
Parti politique | Parti québécois |
modifier |
André Boulerice, né le à Joliette, est un homme politique québécois et un militant gay. Il est successivement élu député de Saint-Jacques en 1985, puis de Sainte-Marie–Saint-Jacques en 1989, 1994, 1998 et 2003. Il a notamment introduit l'union civile au Québec.
Né à Joliette, le , il est le fils de Paul Boulerice et de Laurette Bastien, institutrice. Il est titulaire d'un diplôme en éducation spécialisée du Cégep du Vieux-Montréal depuis 1972. Il suit également des cours en administration à l'Université du Québec à Montréal de 1973 à 1975[1].
Il occupe plusieurs postes dans divers organismes publics et privés[1] :
Boulerice commence sa carrière en politique active lorsqu'il devient candidat du Parti québécois dans Saint-Jacques à l'élection partielle du , il est toutefois défait. En 1985, lors de sa deuxième tentative, il est élu dans cette circonscription et ensuite élu dans Sainte-Marie–Saint-Jacques en 1989, dans laquelle il est postérieurement réélu en 1994, en 1998 et en 2003. Durant sa carrière politique, il exerce plusieurs fonctions liées à son rôle de député, dont l'une de nature ministérielle[1] :
Il institue l'union civile en 2002[2][source insuffisante]. L'union civile permet entre autres aux couples homosexuels d'avoir les mêmes droits lorsqu'ils s'unissent que les couples hétérosexuels dans un contexte où le mariage homosexuel est alors interdit au Canada. Boulerice démissionne et quitte la vie politique le [3].