Coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme | |
---|---|
- | |
Préfet de Martinique | |
- | |
Préfet des Landes | |
- | |
Pierre Soubelet (d) | |
Préfet de la Guyane | |
- | |
Jean-Pierre Laflaquière (en) | |
Préfet délégué pour la sécurité et la défense (d) Préfet de la Corse-du-Sud (d) Préfet de la Haute-Corse (d) | |
- | |
Inspecteur général de la Police nationale | |
- | |
Directeur Recherche, assistance, intervention, dissuasion | |
- |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Distinctions |
---|
Ange Mancini, né le à Beausoleil (Alpes-Maritimes), est un policier français, devenu préfet.
Ange Mancini entame sa carrière à 19 ans comme adjoint-administratif à la préfecture de police, en tant que contractuel[1].
Après une maîtrise de droit public, il intègre l'École nationale supérieure de la Police.
A 29 ans, il devient commissaire de brigade criminelle (c'est à ce titre qu'il enquête sur l'affaire Issei Sagawa), puis directeur adjoint du Service régional de police judiciaire d'Ajaccio dix ans plus tard.
En 1985, Ange Mancini, alors commissaire divisionnaire devient le premier chef du RAID, section d'élite de la police nationale fondée par Robert Broussard. Il occupe ce poste entre 1985 et 1990 et supervise notamment la gestion de la prise d'otage du palais de justice de Nantes en 1985[1], ainsi que l'arrestation en 1987 des responsables du groupe terroriste Action directe dans une ferme du Loiret sur un renseignement fourni par les Renseignements généraux dirigés alors par Claude Bardon et Philippe Swiners-Gibaud.
Il va occuper ensuite différents postes dans la haute hiérarchie policière et est nommé préfet adjoint pour la sécurité auprès des préfets de la Corse-du-Sud et de la Haute-Corse en 1999.
En 2001, il est titularisé préfet et devient successivement, préfet de la Guyane (2002), des Landes (2006) et de la Martinique (2007)
Il succède à Bernard Bajolet, en , au poste de coordonnateur national du renseignement auprès de l’Élysée[2]. Puis il quitte ses fonctions au début du mois de , date à laquelle il est officiellement à la retraite[3],[4].
Il travaille depuis au sein du groupe Bolloré, en charge avec Michel Roussin d'un chemin de fer de 3 000 km en Afrique de l'Ouest qui doit relier Lomé, Cotonou, Niamey, Ouagadougou et Abidjan[5].
Il se décrit lui-même comme un « voyou peinard » dans les conversations téléphoniques révélées au grand jour par Mediapart dans le cadre de leur enquête feuilleton (épisode 3 - Cahuzac, Sarkozy et la note secrète, à 3 min 53 s) intitulée « Le Squale, opérations secrètes »[6] et consacrée à son ami Bernard Squarcini.