Angivillers | |||||
Calvaire avec la mairie en arrière-plan. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC du Plateau Picard | ||||
Maire Mandat |
Elisabeth Van de Weghe 2020-2026 |
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Code postal | 60130 | ||||
Code commune | 60014 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
159 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 13″ nord, 2° 30′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 151 m |
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Superficie | 6,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée | ||||
Législatives | 1re circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://angivillers.fr/ | ||||
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Angivillers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Angivillers est un village rural du Plateau picard situé à 5 km au sud-est de Saint-Just-en-Chaussée, 13 km au nord-est de Clermont (Oise), 24 km au nord-ouest de Compiègne et 19 km au sud de Montdidier (Somme). Il est aisément accessible par l'ancienne route nationale 16 (actuelle RD 916).
La commune a une superficie de 627 ha et une altitude d'environ 120 m et était décrite de la manière suivante au milieu du XIXe siècle : « son territoire, dépourvu d'eau et de bois, est coupé par quelques légers plis de terrain courant de l'ouest à l'est[1] ».
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[2],[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Angivillers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[10]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 77 en 2013 et de 82 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Angivillers en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,6 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Angivillers[I 2] | Oise[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 86,2 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 7,1 | 8,2 |
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 662, 683, 6304 et 6342 du réseau interurbain de l'Oise[11].
La localité a été désignée sous les noms suivants : Angivillier, Angivillier, Angiviler, Anjolviller, Angevillers, (Angevillare, Angvillare, Angevillare)[1]
Selon Louis Graves, « La seigneurie d'Angivillers appartenait, dans le treizième siècle,à la maison de Candavène ; elle fut acquise en 1494 par Philippe Le Toillier, dit Guillebon, docteur en' théologie, des descendants duquel elle parvint par alliance, vers 1614, au marquis de Nesle, et plus tard par alliance aussi à la .maison -dé.Flahaut ; elle relevait du comté de Clermont[1] ». Selon d'autres sources, la terre et seigneurie d'Angivilliers a été tenue par la famille d'Amerval, puis par la famille de Le Thoillier de Guillebon qui la transmit aux Flahaut de la Billarderie[12].
Dans la première moitié du XIXe siècle, la commune comptait deux moulins à vent, et la population était exclusivement agricole. Quelques femmes augmentaient leurs revenus par la confection de gants de peau[1].
La commune a été desservie par la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. La gare se situait en limite de commune en direction de Ravenel.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France de 1940, 118 soldats français de la 4e division d'infanterie coloniale sont tués sur le territoire de la commune, les 8 et . Un cimetière militaire est aménagé de 1941 à 1952, puis les dépouilles des soldats sont transférées dans un autre lieu. Un calvaire commémoratif a été édifié à l'angle des routes départementales RD 530 et RD 36 en hommage aux soldats africains, "massacrés sur place" et "victimes de la lâcheté nazie"[13],[14]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2022, la commune comptait 159 habitants[Note 3], en évolution de −13,11 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 89 hommes pour 89 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
l'exhaussement du .sol voisin. Le chœur et les chapelles sont voûtés et à nervures, la nef est. lambrissée; le clocher central est une tour carré recouverte d"'ardoises; le portail est formé d'une arcade en anse
de panier[1]. »
Trois objets : deux dalles funéraires de la famille de Guillebon et les fonts baptismaux sont classés monument historique[25].