En géométrie, l'angle d'or est l'angle sous-tendu par le plus petit des deux arcs créés en divisant la circonférence c d'un cercle en deux sections dont les longueurs a et b sont dans un rapport égal au nombre d'orφ.
En conséquence:
L'angle d'or, sous-tendu par l'arc de cercle b, mesure en radians :
On retrouve cet angle à plusieurs reprises dans la nature[1]. Par exemple, les écailles des pommes de pin , ou les fleurons du tournesol[2] sont disposées le long de spirales logarithmiques, deux écailles ou fleurons successifs formant un angle d'or avec le centre de la spirale[3]. Apparaissent alors des spirales secondaires dont le nombre est toujours un élément de la suite de Fibonacci. Stéphane Durand explique que cette disposition correspond à l'optimisation de l'occupation de l'espace dans le plan[4]. Il existe des exposés détaillés de ce phénomène[5],[6].
D'après la formule de Binet exprimant les nombres de Fibonacci : où , on a quand n tend vers l'infini.
On en déduit que tend vers 0 et que donc les multiples successifs de l'angle d'or rentrant par les nombres de Fibonacci tendent vers l'angle nul (et de même pour l'angle d'or (sortant)).
↑Anne-Marie Aebischer et Françoise de Labachelerie, « Les plantes font-elles des mathématiques? », IREM de Franche-Comté, , p. 1-8 (lire en ligne)
↑Teva Vernoux, Christophe Godin et Fabrice Besnard, « Quand les plantes font des maths », Pour la science, no 490, , p. 26-35.
↑(en) M. Magnusson, O. Dahlqvist Leinhard et P. Lundberg, « A 3D-PLUS-TIME RADIAL-CARTESIAN HYBRID
SAMPLING OF K-SPAC
E WITH HIGH TEMPORAL
RESOLUTION AND MAINTAINED IMAGE QUALITY FOR MRI AND FMRI », Proc. Intl. Soc. Mag. Reson. Med., (lire en ligne)
↑(en) M Magnusson, « A 3D-PLUS-TIME RADIAL-CARTESIAN HYBRID
SAMPLING OF K-SPAC
E WITH HIGH TEMPORAL
RESOLUTION AND MAINTAINED IMAGE QUALITY FOR MRI AND FMRI », Proc. Intl. Soc. Mag. Reson. Med.,