Le point culminant (54 m) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit Hameau Vindi. Le point le plus bas (5 / 7 m) correspond à la sortie de la Brosse du territoire, à l'ouest.
François Lemoigne (1760-1793), prête de Créances, ayant refusé de prêter serment, se cacha à Angoville-sur-Ay. Dénoncé et arrêté, il fut guillotiné le avec les abbés Toulorge et Laurent Lebœuf[6].
En 1944, l'avancée est très difficile autour de La Haye-du-Puits. L'axe routier majeur La Haye-du-Puits - Lessay étant fréquenté par les troupes allemandes et bien visible, il fait l'objet d'attaques aériennes alliées. Ce qui amène les Allemands à utiliser des petits axes secondaires et notamment la route Angoville-sur-Ay - Montgardon. Les troupes américaines sont aux portes d'Angoville-sur-Ay le [réf. à confirmer][9]. La ligne de front est très fluctuante et ne semble stabilisée qu'à partir du , par la 79e division d'infanterie américaine. Cette division a pour surnom et insigne Cross of Lorraine (« croix de Lorraine »).
Courant 2015, les communes d'Angoville-sur-Ay et de Lessay décident de créer une commune nouvelle baptisée « Lessay » qui doit voir le jour le . L'arrêté préfectoral fixant les conditions est publié le [10]. Les communes d'Angoville-sur-Ay et de Lessay deviennent des communes déléguées et Lessay est le chef-lieu de la commune nouvelle. Le , la fusion est transformée en fusion simple, les communes déléguées étant supprimées[11].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[13]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Lessay le jusqu'en 2020 et Michel Couillard devient maire délégué.
En 2018, la commune comptait 237 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Angoville-sur-Ay[14]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Angoville-sur-Ay a compté jusqu'à 794 habitants en 1821.
Église Notre-Dame de l'Assomption des XIIe, XIXe – XXe siècles, avec des pierres en épis dans la nef, et son clocher hexagonal. Elle abrite un maître-autel en forme de tombeau galbé du XIXe, des fonts baptismaux du XIXe, une Vierge à l'Enfant du XIXe ainsi qu'un tableau du Sacré-Cœur du XIXe[6].
Manoir de la Motte des XVIe – XVIIIe siècles[6] ; flanqué de deux tours, avec une échauguette sur le pignon nord du corps de logis[17].
Louis Beuve (1869-1949), poète et écrivain de langue normande, qui a passé son enfance à la ferme de Semilly, comme attesté par une inscription sur un linteau de porte.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 10.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 54.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 35.
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 185.
↑« Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche septembre 2015 - numéro spécial 59 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 74, (lire en ligne [PDF]).
↑Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 78 (Angoville-sur-Ay).