Anjou | |||||
La place de l'Église sur une carte postale ancienne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Jean Michel Dolphin 2020-2026 |
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Code postal | 38150 | ||||
Code commune | 38009 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 029 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 205 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
3 326 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 20′ 52″ nord, 4° 52′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 218 m Max. 383 m |
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Superficie | 5,03 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Sonnay (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roussillon | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | commune-anjou.fr | ||||
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Anjou est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Anjou est un village du Bas-Dauphiné, à quelques kilomètres du Rhône, situé entre Lyon et Valence. Son terroir, de 5,04 km2 se divise en trois parties distinctes, avec la plaine, vouée à l'agriculture de plein champ (céréales), le coteau où se côtoient les habitations et les cultures fruitières, et la Feytaz, où dominent les bois. L'altitude de la commune s'étire entre 210 m et 380 m.
Le territoire de la commune est limitrophes de quatre autres communes, correspondant aux quatre signes cardinaux.
Ville-sous-Anjou | ||||
Agnin | N | Sonnay | ||
O Anjou E | ||||
S | ||||
Bougé-Chambalud |
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sablons », sur la commune de Sablons à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Le Lambre longe la commune dans sa partie méridionale ; la Vescia, dans sa partie septentrionale. Ces deux ruisseaux ne coulent qu'à l'occasion des gros épisodes pluvio-orageux survenant généralement en automne.
Au , Anjou est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sonnay[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'ensemble du territoire de la commune d'Anjou est situé en zone de sismicité n°3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Plusieurs hypothèses permettent d'avancer dans l'origine du nom.
Deux pistes sont fréquemment évoquées sur une origine latine :
Après le retrait de l'occupation romaine au Ve siècle, Anjou a vécu tantôt sous la protection d'un État fort (Charlemagne) tantôt dans l'angoisse des invasions canalisées par le couloir du Rhône. La construction du château féodal au XIe siècle témoigne du besoin de se protéger.
L'histoire de la commune est alors liée à l'histoire de la famille d'Anjou, branche de la famille Roussillon[14]. Les vestiges du château féodal sont le témoin d'une époque où Anjou étendait son influence sur un vaste territoire jusqu'à la révolution française : le château était alors à la tête d'un mandement comprenant les communes actuelles de Ville sous Anjou, Agnin, Bougé-Chambalud, Sonnay et Jarcieu. Melchior Mitte de Chevrières en fut seigneur. Les rois Charles IX et Louis XIII ont honoré de leur présence le château.
Après la révolution française, qui consacra la fin de la féodalité, la commune se retrouva avec des frontières très réduites. L'activité, centrée sur une agriculture assez favorable permis à la population d'enregistrer une croissance régulière. La vie sociale se trouva d'autre part largement centrée sur l'Eglise à laquelle adhérait la totalité de la population.
Depuis le milieu du XXe siècle, l'histoire sociale et économique du village est très liée à la vallée du Rhône, dont la commune est partie intégrante: travail des actifs, éducation, santé, services marchands et administration.
Les habitants sont appelés les Anjoulois[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2021, la commune comptait 1 029 habitants[Note 4], en évolution de +1,68 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population du village qui comptait plus de 800 habitants au XIXe siècle a connu, avec l'exode rural et une natalité relativement faible, un déclin régulier qui s'amorça dès 1875 et se poursuivi jusque dans les années 1960. En 1970, la commune passait pour la première fois de son histoire moderne en dessous des 500 âmes.
Mais depuis 40 ans, la population s'est largement accrue, et elle dépasse aujourd'hui les 1000 habitants. Le solde migratoire largement positif explique cette tendance, les arrivants provenant entre autres de l'agglomération lyonnaise. La population locale s'en trouve largement rajeunie. Les constructions ont été nombreuses sur le village depuis 2000, parfois en isolé, parfois au sein de lotissements qui ont investi la partie basse de la commune.
Une lecture de la population active montre que la majorité des actifs anjoulois ne travaillent plus depuis longtemps sur le village, mais que l'essentiel se dirige vers l'agglomération de Roussillon, tandis que d'autres partent travailler sur Annonay, Vienne et Lyon.
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
L'école communale scolarise dans 4 classes, les enfants de maternelle et de primaire. En ce qui concerne les collèges et les lycée, la plupart des élèves se dirigent sur l'agglomération de Roussillon, que ce soit dans les établissements publics ou privés.
Anjou est la commune centre de la paroisse Notre Dame des Sources qui regroupe les communes d'Agnin, Assieu, Bougé Chambalud, La Chapelle de Surieu, Saint Romain de Surieu, Sonnay, Ville-Sous-Anjou. Elle abrite la maison paroissiale et la messe y est célébrée à l'église tous les dimanches.
Jusqu'au années 1950, l'agriculture était l'activité de la majeure partie des anjoulois qui pratiquaient alors la polyculture traditionnelle en vue de l'autosuffisance.
Avec l'arrivée et la généralisation de la mécanisation au cours des années 1950/1960, les actifs se sont tournés d'abord vers l'industrie proche (usines Rhône Poulenc à Roussillon), puis depuis les années 1980, les anjoulois exercent les métiers les plus divers, largement centrés sur les services, et la plupart du temps à l'extérieur du village.
Anjou fourni pourtant près d'une centaine d'emplois, en particulier dans l'artisanat, bien implanté sur le village, ainsi que dans le secteur du commerce et des services. L' EHPAD Notre Dame des Roches, d'une capacité de 80 lits étant le plus gros employeur.
Blasonnement :
De gueules à l'aigle d'argent
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