Ann Lane Petry, est la fille de Peter Clark Lane et de Bertha James Lane, une couple appartenant à la classe moyenne : son père étant pharmacien et sa mère, coiffeuse. Dès ses études secondaires, Ann Lane Petry se passionne pour l'écriture. Elle fait ses études au Connecticut College of Pharmacy de New Haven, où elle obtient son doctorat en pharmacologie en 1931, puis elle retourne travailler dans la pharmacie familiale[1],[2],[3],[4].
Sa carrière littéraire s'amorce lorsqu'elle se met à écrire pour des journaux tels que The New York Amsterdam News, ou People’s Voice[5]. À partir de 1939, elle publie aussi des nouvelles dans The Crisis. Elle enseigne dans une école élémentaire de Harlem et se rend compte des difficultés d'apprentissage des Afro-américains des classes sociales démunies. Elle publie son roman le plus célèbre, La Rue (The Street)[6], en 1946, et remporte le Houghton Mifflin Literary Fellowship. En 1947, elle revient dans sa ville natale et travaille sur deux autres romans, Country Place (1947) et The Narrows (1953).
Publié en français sous le titre La Rue, traduit par Martine Monod, Nicole et Philippe Soupault, Paris, Charlot, coll. « Les 5 continents », 1948 ; réédition, Paris, Belfond, coll. « Vintage » no 26, 2017 (ISBN978-2-7144-7402-5) ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine policier » no 5380, 2018 (ISBN978-2-264-07279-5)
Country Place, (réimpr. 15 mars 2019, éd. Northwestern University Press) (1re éd. 1947, éd. Houghton Mifflin), 280 p. (ISBN978-0-8101-3976-3),
The Narrows (réimpr. 4 juin 2020, éd. Virago Press Ltd) (1re éd. 1953), 528 p. (ISBN978-0-349-01340-4),
(en) Elisabeth Petry, At Home Inside : A Daughter's Tribute to Ann Petry, University Press of Mississippi, 3 novembre 2008, rééd. 1 septembre 2012, 216 p. (ISBN978-1-60473-589-5, lire en ligne),
(en-US) Vernon E. Lattin, « Ann Petry and the American Dream », Black American Literature Forum, Vol. 12, No. 2, , p. 69-72 (4 pages) (lire en ligne),
(en-US) Michael Barry, « "Same Train Be Back Tomorrer": Ann Petry's The Narrows and the Repetition of History », MELUS, Vol. 24, No. 1, , p. 141-159 (19 pages) (lire en ligne),
(en-US) Jacqueline Bryant, « Postures of Resistance in Ann Petry's "The Street" », CLA Journal, Vol. 45, No. 4, , p. 444-459 (16 pages) (lire en ligne),
(en-US) Heather J. Hicks, « Rethinking Realism in Ann Petry's "The Street" », MELUS, Vol. 27, No. 4, , p. 89-105 (17 pages) (lire en ligne),
(en-US) Heather Hicks, « "This Strange Communion": Surveillance and Spectatorship in Ann Petry's "The Street" », African American Review, Vol. 37, No. 1, , p. 21-37 (17 pages) (lire en ligne),