Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Pseudonyme |
Anna Banti |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Distinctions |
---|
Anna Banti (née Lucia Lopresti ; Florence, - Ronchi di Massa, ) est une historienne, critique d'art, romancière et traductrice italienne.
Elle traduisit de l'anglais de nombreux ouvrages et en particulier Les mémoires de Barry Lyndon de William Makepeace Thackeray.
Son roman le plus célèbre est Artemisia (1947), inspiré de la vie d'Artemisia Gentileschi.
Anna Banti épousa en 1924, l'historien de l'art italien Roberto Longhi, qu'elle avait rencontré pendant leurs études à Rome au liceo Visconti et avec qui elle créa la revue Paragone, dont elle dirigera les sections littéraires jusqu'à la mort de son mari.
Ses nouvelles allient volontiers le fantastique et l’histoire.
« L’homme aimé est aussi et d’abord le Maître, celui auquel on sacrifie jusqu’à sa vocation, en l’occurrence l’histoire de l’art, pour la compensation dérisoire de l’écriture littéraire »
— son auto-analyse dans son récit autobiographique Un grido lacerante (1981), récit inspiré par la mort de Longhi.
Outre son roman biographique sur Artemisia Gentileschi, Anna Banti a écrit plusieurs textes de science-fiction féministe, comme Le Donne Muoiono, dont l'histoire se passe au XXIe siècle. Les hommes ont découvert une seconde mémoire qui leur permet de se rappeler leurs vies antérieures, alors que les femmes n'ont pas ce privilège et sont donc condamnées à mourir sans réincarnation[1]. Le texte a reçu le prix Viareggio[2].