Anna Ogino est née Anna Gaillard dans le district Naka-ku de Yokohama dans la préfecture de Kanagawa, d'une mère japonaise et d'un père d'ascendance euro-américaine. Elle est naturalisée japonaise alors qu'elle est à l'école maternelle et obtient son baccalauréat et une maîtrise en littérature française de l'université Keiō, en même temps qu'elle reçoit une bourse pour étudier Rabelais à l'université Paris-Sorbonne[2]. Elle est nommée professeure à Keiō en 2002.
Anna Ogino commence à écrire en 1983 comme auteur de textes pour bandes dessinées au sujet des sirènes. Un travail remarquable, Watakushi no aidokusho (« Mon histoire d'amour-haine avec les livres ») est un roman critique qui compare d'éminents auteurs japonais de sexe masculin à différents types d'aliments. Elle est lauréate du prix Akutagawa en 1991 pour Seoi mizu (« Le fardeau de l'eau ») et de l'édition 2001 du prix Yomiuri pour Horafuki-Anri no bōken.
Shi no hakken: yōroppa no kosō o tazunete (死の発見:ヨーロッパの古層を訪ねて), co-écrit avec Matsubara Hideichi et Yōrō Takeshi, Iwanami shoten, 1997, (ISBN978-4000233163)
Sachiko Shibata Schierbeck and Marlene R. Edelstein, Japanese women novelists in the 20th century: 104 biographies, 1900–1993, Museum Tusculanum Press, 1994, p. 330-331. (ISBN978-87-7289-268-9).
Tomoko Aoyama, "The Love that poisons: Japanese parody and the new literacy", Japan Forum, Volume 6, Issue 1, 1994, p. 35–46.
Reiko Abe Auestad, Ogino Anna and parodic language, Japan Forum, Volume 10, Issue 1, 1998, p. 31–45.
Midori McKeon, Ogino Anna's Gargantuan Play in Tales of Peaches, Rebecca L. Copeland and Esperanza Ramirez-Christensen eds, The Father-Daughter Plot: Japanese Literary Women and the Law of the Father, University of Hawaii Press, 2001, p. 327–367.