Anne-Antoine-Jules de Clermont-Tonnerre | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Paris (France) |
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Père | Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre | |||||||
Mère | Marie-Anne Julie Le Tonnelier de Breteuil (d) | |||||||
Décès | (à 81 ans) Toulouse (France) |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape Pie VII |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de la Sainte-Trinité-des-Monts |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le card. Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord |
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Fonctions épiscopales | Évêque de Châlons Archevêque de Toulouse |
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Archevêque de Toulouse et de Narbonne (Primat des Narbonnaises) | ||||||||
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Archevêque de Toulouse | ||||||||
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Évêque de Châlons | ||||||||
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Anne Antoine Jules de Clermont-Tonnerre, né le à Paris et mort le à Toulouse, fut homme d'Église, évêque, archevêque et cardinal français, puis duc et pair de France.
Deuxième fils de Jules Charles Henri, duc de Clermont-Tonnerre et de Marie Anne Julie Le Tonnelier de Breteuil. Après des études de théologie à la Sorbonne, à l'issue desquelles il est reçu docteur, il devient vicaire général de Besançon pendant cinq ans.
Abbé de Montier-en-Der, dans le diocèse de Châlons. Député du second ordre de l'Assemblée du Clergé en , il devient membre de l'Académie de Besançon, en . Dans son discours d'investiture, faisant l'éloge de la presse écrite, il proclame Johannes Gutenberg « bienfaiteur de l'humanité ».
Le , il est ordonné évêque de Châlons-en-Champagne. Sa candidature ayant été présentée par le roi de France le . Consacré le , au noviciat dominicain de Paris, par Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord, archevêque de Reims, assisté de César-Guillaume de La Luzerne, évêque de Langres, et par Louis-Apollinaire de la Tour du Pin-Montauban, évêque de Nancy.
Duc et pair de France, il est élu député des États généraux, le par le bailliage de Châlons-sur-Marne. À cette occasion, il proteste contre les décrets de la Constitution relatifs au clergé, signe l'Exposition des principes et s'exile ensuite au château de Gemert (Hollande) et Allemagne. Conformément au concordat de 1801, il présente sa démission du gouvernement pastoral de son diocèse le et rentre en France.
Il est à nouveau pair de France le . Il retourne à Châlons en mais le diocèse, qui avait été supprimé en , ne sera pas immédiatement rétabli. Le , il est nommé archevêque de Toulouse.
Lors du consistoire du , il est élevé au rang de cardinal-prêtre par Pie VII. Il reçoit sa barrette rouge de cardinal le et le titre cardinalice de SS. Trinità al Monte Pincio le . Il participe au conclave de 1823 (qui élit Léon XII) et reçoit, la même année le titre de duc de Clermont-Tonnerre, à titre personnel[1], et de pair de France.
Il participe également au conclave de 1829 (qui élit Pie VIII).
Il meurt le à Toulouse. Son corps est exposé et il est enterré dans le chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse (caveau nord). Il est avec le cardinal Anne Louis Henri de La Fare, archevêque de Sens, un des seuls survivants parmi les membres de l'épiscopat de l'Ancien Régime.