Anne Genetet | |
Anne Genetet en 2017. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Éducation nationale | |
En fonction depuis le (2 mois et 11 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Michel Barnier |
Gouvernement | Barnier |
Prédécesseur | Nicole Belloubet |
Conseillère municipale d'Escamps | |
En fonction depuis le (4 ans, 6 mois et 14 jours) |
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Élection | 15 mars 2020 |
Maire | Annie Walle |
Députée française | |
– (7 ans et 4 mois) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 7 juillet 2024 |
Circonscription | 11e des Français établis hors de France |
Législature | XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM (2017-2022) RE (2022-2024) |
Prédécesseur | Thierry Mariani |
Successeur | Rémi Provendier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuilly-sur-Seine (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Renaissance |
Diplômée de | Université Paris-Descartes Université Pierre-et-Marie-Curie |
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Anne Genetet, née Frantzen le à Neuilly-sur-Seine, est une femme politique française.
En 2017, elle est élue députée de la 11e circonscription des Français établis hors de France en tant que candidate La République en marche. Réélue en 2022 sous l'étiquette Renaissance, elle devient vice-présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Elle est de nouveau élue députée en 2024, à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin 2024, par Emmanuel Macron, président de la République.
Elle est nommée ministre de l'Éducation nationale le , dans le gouvernement Michel Barnier.
Anne Frantzen naît le à Neuilly-sur-Seine du mariage de Claude Frantzen (1937-2022)[1], ingénieur général de l'armement, et de France Laburthe[2]. Elle épouse Serge Genetet en 1994, elle obtient le diplôme de docteur en médecine après avoir soutenu sa thèse La consultation du nourrisson en médecine de ville sous le nom d'Anne Frantzen-Genetet[3] puis elle prend le nom d'Anne Genetet[4]. En 2000, elle obtient un diplôme en journalisme médical et communication[5], tout en travaillant pour la revue médicale Impact médecine. Elle rejoint ensuite le groupe Scorpion Communication, où elle reste de 2000 à 2005[6].
Installée ensuite à Singapour à partir de 2005, elle y travaille comme consultante pour le groupe International SOS, puis pour diverses organisations non gouvernementales (ONG), notamment autour des conditions de travail du personnel de maison[5].
Elle crée en 2009 une structure professionnelle de conseil sur les relations employeur - personnel de maison (venant par exemple des Philippines) pour des familles occidentales expatriées à Singapour. Elle offre des cours de cuisine et de premiers secours aux employés de maison, et des conseils aux familles expatriées à l'embauche de ceux-ci[7].
Membre de La République en marche qui la sélectionne comme candidate aux élections législatives[8], elle est élue le députée de la 11e circonscription des Français établis hors de France (Europe de l'Est, Russie, Asie et Océanie). Elle bat le député sortant Thierry Mariani, avec 71,72 % des voix contre 28,28 %. Le taux d’abstention est de 77 %[9].
En , elle est chargée d'une « mission d'information […] à l'Assemblée nationale pour examiner la fiscalité et la protection sociale des expatriés »[10]. En , elle s'oppose à une hausse de cotisations pour les Français non-résidents, censée compenser la hausse de la contribution sociale généralisée applicable aux personnes résidant en France. Le gouvernement revient ensuite sur cette mesure[11].
Elle est réélue députée en 2022 et 2024. Elle a été membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées entre 2022 et juillet 2024[5].
Elle a été membre de la commission d'enquête « relative aux révélations des Uber Files : l'ubérisation, son lobbying et ses conséquences » du au [12].
En mars 2020, elle est élue au conseil municipal d'Escamps, dans le Lot[13],[14].
Le , elle est nommée ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement Michel Barnier[15].
Sa nomination, poussée par le camp de Gabriel Attal[16], « surprend » Sophie Hienard, journaliste du magazine Le Point, qui ne lui attribue aucune expérience en éducation durant son parcours, évoquant une potentielle « erreur de casting »[17]. De même, le Syndicat national des collèges et des lycées (SNCL-FAEN) est « surpris du profil de madame la ministre de l’Education nationale, pour la simple et bonne raison qu’un médecin, quelqu’un qui n’est pas issu, de près ou de loin, du monde de l’éducation, ça peut susciter de la surprise »[18].
En septembre 2024, des médias rappellent des propos qu'Anne Genetet a tenus lors de son expatriation à Singapour durant les années 2010, période où elle dirigeait une entreprise de formation et de conseil en recrutement de domestiques[19]. Elle y recommande notamment de ne pas donner de congés payés à ces employés ou de ne pas employer de personnes endettées. D'autres remarques sont également jugées racistes et essentialisantes voire néocolonialistes par divers sociologues et militants politiques, perpétuant des stéréotypes sur les travailleurs asiatiques vus comme dociles et plus travailleurs[20],[21].
Anne Genetet est ex officio commandeur de l'ordre des Palmes académiques en tant que ministre de l'Éducation nationale[22].