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Nathaniel Ruggles Whitney (d) |
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Genres artistiques |
Peinture de portrait, portrait, art figuratif, social-artistic project (d) |
Anne Whitney, née le à Watertown (Massachusetts) et morte le à Boston (Massachusetts), est une sculptrice, poète, abolitionniste et féministe américaine.
Anne Whitney est la seconde fille et la cadette des sept enfants de Nathaniel Ruggles Whitney Jr., un juge de paix et de Sally Stone Whitney. Ses deux parents sont des unitariens qui croient en l'égalité entre les hommes et les femmes[1],[2],[3].
La jeune Anne Whitney est éduquée dans une ambiance de tolérance et d'ouverture qui la convainc de l'égalité entre les sexes et les races et qui déplore toute forme de discriminations et d’oppression[1].
Anne Whitney reçoit son éducation primaire par des cours particuliers donnés par des précepteurs, puis elle suit ses études secondaires dans un établissement privé pour filles, la Mrs. Samuel Little's Select School for Young Ladies de Bucksport dans l'État du Maine[1],[3],[4].
Après ses études, en 1847, Anne Whitney ouvre une école à Salem dans le Massachusetts, qu'elle quitte en 1849[3],[4].
Anne Whitney devient une familière de la société littéraire de Boston, ce qui lui permet, notamment, de rencontrer des abolitionnistes tels que William LLoyd Garrison, Ralph Waldo Emerson, Theodore Parker, Lucy Stone, Antoinette Brown, Elizabeth Blackwell et Margaret Fuller. Sous l'influence de ces trois dernières Anne Whitney s'engage pour la cause abolitionniste et les droits des femmes[1],[2],[4].
Au début des années 1840, Anne Whitney écrit des poèmes qui sont publiés dans les colonnes du mensuel l'Atlantic Monthly, de la North American Review et du journal féministe The Una prônant le droit de vote des femmes[1],[4].
Après avoir pensé qu'elle consacrerait sa vie à l'écriture, à l'âge de 34 ans, elle commence à suivre des cours de dessins et sculpture. Anne Whitney étudie le dessin et le modelage à New York et Philadelphie puis le dessin anatomique au Brooklyn Hospital Center (en) Pour ses débuts, elle demande à ses proches de lui servir de modèles pour ses premières sculptures[1],[4].
En 1859, Anne Whitney publie un recueil de poèmes sous le titre de Poems. L'année d'après, en 1860, Anne Whitney participe pour la première fois à une exposition organisée par l'Académie américaine des beaux-arts en présentant le buste d'une enfant Laura Brown[1],[3],[4].
Elle a réalisé des sculptures de personnalités politiques et historiques importantes et ses œuvres se trouvent dans de nombreux musées importants aux États-Unis. Elle a reçu des commissions prestigieuses pour les monuments, à l'exemple de deux statues (en) de Samuel Adams[5],[1]dont l'une se trouve devant le Faneuil Hall de Boston et l'autre au National Statuary Hall du Capitole des États-Unis[6]. Elle a également créé deux monuments de Leif Erikson[5],[6].
Elle a fait des travaux qui ont exploré ses points de vue libéraux concernant l'abolition de l'esclavage, les droits des femmes et d'autres problèmes sociaux de son époque[4]. Beaucoup d'hommes et de femmes éminents et historiques sont représentés dans ses sculptures, comme Harriet Beecher Stowe[6]. Elle a sculpté des femmes qui ont vécu des vies originales, comme suffragettes, artistes professionnels ou occupant des postes non traditionnels pour les femmes à l'époque, comme Alice Freeman Palmer[5]. Tout au long de sa vie adulte, elle a vécu une vie peu conventionnelle et indépendante, ayant notamment a eu une relation de longue date avec une collègue, Abby Adeline Manning[4],[1],[6].
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